Le Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications(Fratel) a tenu, du 15 au 17 octobre 2008, à l’hôtel Concorde - Les Berges du Lac, sa 6ème Réunion annuelle autour du thème des «effets de la régulation sur le développement de la concurrence».
Lors de la cérémonie d’ouverture, Monsieur Haj-Glay, ministre des Technologies de la Communication, après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des délégations des pays membres du réseau, a appelé, dans son intervention, l’auditoire à concrétiser, au plus vite, les recommandations du SMSI, à persévérer dans la voie de la coopération en matière de régulation afin de contribuer à la réduction de la fracture numérique dans le monde et à développer l’investissement et l’emploi dans le secteur des TIC, réservoir de l’employabilité de demain et socle de l’économie immatérielle du nouveau millénaire.
«L’enjeu est de taille pour les pays francophones pour l’élaboration de propositions communes au cours des conférences internationales à venir, la maîtrise d’un environnement concurrentiel par une régulation adaptée et le déploiement d’une stratégie à même de stimuler l’investissement dans les réseaux tout en garantissant l’ouverture progressive du marché», renchérit l’hôte de marque de Fratel qui a insisté sur la volonté des pouvoirs publics, en Tunisie, d’adapter les programmes de formation aux exigences de la société de l’information, d’encourager, grâce à une panoplie de mesures incitatives, l’initiative privée dans les domaines innovants à haute teneur technologique et de renforcer le rôle régulateur de l’Instance Nationale des Télécommunications conformément aux lois en vigueur à l’échelle internationale tout en accordant une importance particulière à la certification électronique, à la sécurité informatique et à l’économie numérique.
En guise de conclusion, le ministre a mis en exergue les percées des TIC en Tunisie en mettant l’accent sur le nombre des abonnés au réseau GSM qui a progressé pour atteindre 8.375.000, l’amélioration constante de la bande passante Internet à l’international (7,5Gb/s contre 2,5Gb/s l’année dernière) et l’augmentation sensible des utilisateurs de la toile à hauteur de 40% pour atteindre les 2.310.000 contre 1.663.000 durant la même période de l’année dernière, ce qui a permis au secteur, dit-il, d’occuper, actuellement, 10% du PIB et d’ambitionner, pour le XIème plan de développement, la création de 50.000 nouveaux postes d’emplois, renforçant ainsi son statut au sein d’une économie tournée de plus en plus vers la révolution technique, l’industrialisation des services et la commercialisation des objets nomades.
Concurrence et investissements dans les télécommunications
Les tables rondes organisées tout au long de cette 6ème réunion du Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications ont tourné autour du nouvel environnement concurrentiel, du développement de l’investissement et de la fin des monopoles historiques avec l’arrivée de nouveaux acteurs, le partage de l’infrastructure et l’ouverture progressive du marché.
«Tout l’art est de mettre en place une régulation à même de stimuler la construction de nouvelles infrastructures, de garantir le service universel, de permettre l’accès au marché pour les autres fournisseurs et de créer les conditions d’une saine émulation, condition sine qua non de l’innovation, de la modernisation et de la sélection», explique, dans son exposé, Monsieur Marc Furrer, président de la Commission fédérale de la communication suisse, qui appelle les adhérents de Fratel à accorder des concessions mobiles à différents opérateurs avec l’obligation d’investir dans l’infrastructure, à éviter les excès de la régulation afin de favoriser les investissements directs étrangers et à maintenir les incitations pour l’opérateur pionnier (ex-monopoliste) dans le but d’assurer la pérennité et l’amélioration constante de la plate-forme existante.
Madame Adou Joséphine, sous-directeur des Etudes économiques et tarifaires dans l’Agence des Télécommunications de Côte-d’Ivoire, a mentionné, dans son intervention, les monopoles, les coûts d’investissements élevés, les droits d’entrée sur le marché et les comportements anticoncurrentiels pour expliquer, en Afrique francophone, le comportement timoré d’un secteur privé à la recherche d’un climat des affaires favorable à la mobilité, à la sélection du neuf et aux entreprises à haute valeur ajoutée.
A la fin des travaux de ce colloque, les participants ont loué le rôle des régulateurs en matière de protection du consommateur, de qualité des services et de cybersécurité dans l’environnement NGN, système d’information à grande échelle où plusieurs entreprises et organisations optent, de nos jours, de plus en plus pour la mise en réseau, ce qui va générer, témoigne M. Moez Chakchouk, directeur de l’Unité technique au sein de l’Instance Nationale des Télécommunications de Tunisie, de nouveaux impacts sur l’organisation des principaux acteurs du marché en matière de flux économiques et de développement de nouveaux axes de régulation.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Monsieur Haj-Glay, ministre des Technologies de la Communication, après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des délégations des pays membres du réseau, a appelé, dans son intervention, l’auditoire à concrétiser, au plus vite, les recommandations du SMSI, à persévérer dans la voie de la coopération en matière de régulation afin de contribuer à la réduction de la fracture numérique dans le monde et à développer l’investissement et l’emploi dans le secteur des TIC, réservoir de l’employabilité de demain et socle de l’économie immatérielle du nouveau millénaire.
«L’enjeu est de taille pour les pays francophones pour l’élaboration de propositions communes au cours des conférences internationales à venir, la maîtrise d’un environnement concurrentiel par une régulation adaptée et le déploiement d’une stratégie à même de stimuler l’investissement dans les réseaux tout en garantissant l’ouverture progressive du marché», renchérit l’hôte de marque de Fratel qui a insisté sur la volonté des pouvoirs publics, en Tunisie, d’adapter les programmes de formation aux exigences de la société de l’information, d’encourager, grâce à une panoplie de mesures incitatives, l’initiative privée dans les domaines innovants à haute teneur technologique et de renforcer le rôle régulateur de l’Instance Nationale des Télécommunications conformément aux lois en vigueur à l’échelle internationale tout en accordant une importance particulière à la certification électronique, à la sécurité informatique et à l’économie numérique.
En guise de conclusion, le ministre a mis en exergue les percées des TIC en Tunisie en mettant l’accent sur le nombre des abonnés au réseau GSM qui a progressé pour atteindre 8.375.000, l’amélioration constante de la bande passante Internet à l’international (7,5Gb/s contre 2,5Gb/s l’année dernière) et l’augmentation sensible des utilisateurs de la toile à hauteur de 40% pour atteindre les 2.310.000 contre 1.663.000 durant la même période de l’année dernière, ce qui a permis au secteur, dit-il, d’occuper, actuellement, 10% du PIB et d’ambitionner, pour le XIème plan de développement, la création de 50.000 nouveaux postes d’emplois, renforçant ainsi son statut au sein d’une économie tournée de plus en plus vers la révolution technique, l’industrialisation des services et la commercialisation des objets nomades.
Concurrence et investissements dans les télécommunications
Les tables rondes organisées tout au long de cette 6ème réunion du Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications ont tourné autour du nouvel environnement concurrentiel, du développement de l’investissement et de la fin des monopoles historiques avec l’arrivée de nouveaux acteurs, le partage de l’infrastructure et l’ouverture progressive du marché.
«Tout l’art est de mettre en place une régulation à même de stimuler la construction de nouvelles infrastructures, de garantir le service universel, de permettre l’accès au marché pour les autres fournisseurs et de créer les conditions d’une saine émulation, condition sine qua non de l’innovation, de la modernisation et de la sélection», explique, dans son exposé, Monsieur Marc Furrer, président de la Commission fédérale de la communication suisse, qui appelle les adhérents de Fratel à accorder des concessions mobiles à différents opérateurs avec l’obligation d’investir dans l’infrastructure, à éviter les excès de la régulation afin de favoriser les investissements directs étrangers et à maintenir les incitations pour l’opérateur pionnier (ex-monopoliste) dans le but d’assurer la pérennité et l’amélioration constante de la plate-forme existante.
Madame Adou Joséphine, sous-directeur des Etudes économiques et tarifaires dans l’Agence des Télécommunications de Côte-d’Ivoire, a mentionné, dans son intervention, les monopoles, les coûts d’investissements élevés, les droits d’entrée sur le marché et les comportements anticoncurrentiels pour expliquer, en Afrique francophone, le comportement timoré d’un secteur privé à la recherche d’un climat des affaires favorable à la mobilité, à la sélection du neuf et aux entreprises à haute valeur ajoutée.
A la fin des travaux de ce colloque, les participants ont loué le rôle des régulateurs en matière de protection du consommateur, de qualité des services et de cybersécurité dans l’environnement NGN, système d’information à grande échelle où plusieurs entreprises et organisations optent, de nos jours, de plus en plus pour la mise en réseau, ce qui va générer, témoigne M. Moez Chakchouk, directeur de l’Unité technique au sein de l’Instance Nationale des Télécommunications de Tunisie, de nouveaux impacts sur l’organisation des principaux acteurs du marché en matière de flux économiques et de développement de nouveaux axes de régulation.