mercredi 22 octobre 2008

Régulation dans l’espace francophone

Le Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications(Fratel) a tenu, du 15 au 17 octobre 2008, à l’hôtel Concorde - Les Berges du Lac, sa 6ème Réunion annuelle autour du thème des «effets de la régulation sur le développement de la concurrence».
Lors de la cérémonie d’ouverture, Monsieur Haj-Glay, ministre des Technologies de la Communication, après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des délégations des pays membres du réseau, a appelé, dans son intervention, l’auditoire à concrétiser, au plus vite, les recommandations du SMSI, à persévérer dans la voie de la coopération en matière de régulation afin de contribuer à la réduction de la fracture numérique dans le monde et à développer l’investissement et l’emploi dans le secteur des TIC, réservoir de l’employabilité de demain et socle de l’économie immatérielle du nouveau millénaire.
«L’enjeu est de taille pour les pays francophones pour l’élaboration de propositions communes au cours des conférences internationales à venir, la maîtrise d’un environnement concurrentiel par une régulation adaptée et le déploiement d’une stratégie à même de stimuler l’investissement dans les réseaux tout en garantissant l’ouverture progressive du marché», renchérit l’hôte de marque de Fratel qui a insisté sur la volonté des pouvoirs publics, en Tunisie, d’adapter les programmes de formation aux exigences de la société de l’information, d’encourager, grâce à une panoplie de mesures incitatives, l’initiative privée dans les domaines innovants à haute teneur technologique et de renforcer le rôle régulateur de l’Instance Nationale des Télécommunications conformément aux lois en vigueur à l’échelle internationale tout en accordant une importance particulière à la certification électronique, à la sécurité informatique et à l’économie numérique.
En guise de conclusion, le ministre a mis en exergue les percées des TIC en Tunisie en mettant l’accent sur le nombre des abonnés au réseau GSM qui a progressé pour atteindre 8.375.000, l’amélioration constante de la bande passante Internet à l’international (7,5Gb/s contre 2,5Gb/s l’année dernière) et l’augmentation sensible des utilisateurs de la toile à hauteur de 40% pour atteindre les 2.310.000 contre 1.663.000 durant la même période de l’année dernière, ce qui a permis au secteur, dit-il, d’occuper, actuellement, 10% du PIB et d’ambitionner, pour le XIème plan de développement, la création de 50.000 nouveaux postes d’emplois, renforçant ainsi son statut au sein d’une économie tournée de plus en plus vers la révolution technique, l’industrialisation des services et la commercialisation des objets nomades.
Concurrence et investissements dans les télécommunications
Les tables rondes organisées tout au long de cette 6ème réunion du Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications ont tourné autour du nouvel environnement concurrentiel, du développement de l’investissement et de la fin des monopoles historiques avec l’arrivée de nouveaux acteurs, le partage de l’infrastructure et l’ouverture progressive du marché.
«Tout l’art est de mettre en place une régulation à même de stimuler la construction de nouvelles infrastructures, de garantir le service universel, de permettre l’accès au marché pour les autres fournisseurs et de créer les conditions d’une saine émulation, condition sine qua non de l’innovation, de la modernisation et de la sélection», explique, dans son exposé, Monsieur Marc Furrer, président de la Commission fédérale de la communication suisse, qui appelle les adhérents de Fratel à accorder des concessions mobiles à différents opérateurs avec l’obligation d’investir dans l’infrastructure, à éviter les excès de la régulation afin de favoriser les investissements directs étrangers et à maintenir les incitations pour l’opérateur pionnier (ex-monopoliste) dans le but d’assurer la pérennité et l’amélioration constante de la plate-forme existante.
Madame Adou Joséphine, sous-directeur des Etudes économiques et tarifaires dans l’Agence des Télécommunications de Côte-d’Ivoire, a mentionné, dans son intervention, les monopoles, les coûts d’investissements élevés, les droits d’entrée sur le marché et les comportements anticoncurrentiels pour expliquer, en Afrique francophone, le comportement timoré d’un secteur privé à la recherche d’un climat des affaires favorable à la mobilité, à la sélection du neuf et aux entreprises à haute valeur ajoutée.
A la fin des travaux de ce colloque, les participants ont loué le rôle des régulateurs en matière de protection du consommateur, de qualité des services et de cybersécurité dans l’environnement NGN, système d’information à grande échelle où plusieurs entreprises et organisations optent, de nos jours, de plus en plus pour la mise en réseau, ce qui va générer, témoigne M. Moez Chakchouk, directeur de l’Unité technique au sein de l’Instance Nationale des Télécommunications de Tunisie, de nouveaux impacts sur l’organisation des principaux acteurs du marché en matière de flux économiques et de développement de nouveaux axes de régulation.

26 pépinières d'entreprises, et incubation de 1600 projets à la fin 2008

Les pépinières d’entreprises représentent un outil inéluctable pour la création d’entreprises en Tunisie. De plus en plus de jeunes entrepreneurs y font appel pour démarrer leurs entreprises. Selon les chiffres de l’API, 2121 porteurs d’idées de projets ont visité les pépinières en 2007, desquels 1200 projets ont été incubés. Au premier semestre 2008, ce sont 1354 porteurs d’idées qui ont visité les pépinières. 875 projets ont été incubés. On prévoit qu’ils seront 1600 à la fin 2008. Notons qu’il existe actuellement 26 pépinières : 18 dans les espaces des instituts supérieurs d’études technologiques, 3 dans les écoles d’ingénieurs et 4 dans les technopôles ainsi qu’une pépinière hébergé dans le campus d’Al Manar.

mardi 21 octobre 2008

Une pépinière des projets de services en ligne


Le commerce électronique et les services en ligne constituent des niches porteuses pour la création d’entreprises. Une pépinière des projets de services en ligne a récemment vu le jour pour assister les jeunes créateurs intéressés par ce créneau. Peu connue jusque là, la nouvelle structure a marqué sa présence au salon de création d’entreprises afin de faire connaître ses activités et de recruter d’éventuels jeunes entrepreneurs.

La création de cette pépinière, placée sous la tutelle du ministère du Commerce et de l’Artisanat, a été décidée lors d’un conseil ministériel tenu le 25 mars 2007, et sa mise en place finale a eu lieu en juillet 2008. Il s’agit d’une cellule d’incubation destinée à assister les jeunes entrepreneurs et diplômés de l’enseignement supérieur à démarrer leurs propres activités. Une dizaine de dossiers ont été reçus jusqu’ici, se rapportant essentiellement au commerce électronique et aux services. Il faut noter que le dernier délai pour le dépôt des dossiers est fixé au 30 octobre 2008, délai au-delà duquel commencera l’évaluation des dossiers. En cas d’approbation, tout un processus d’assistance et d’accompagnement à la concrétisation du projet sera enclenché.

Rien à voir avec les TIC : Le jour de gloire n’est pas arrivé !

Nizar BAHLOUL.businessnews.Ce n’était qu’un match de foot entre la France et la Tunisie, censé divertir les esprits et rassembler les peuples. Comme on sait si bien s’y prendre depuis des décennies, on a fait de ce match une affaire politique. Il a suffi que quelques énergumènes, que le président Sarkozy aurait pu facilement et à raison qualifier de racaille, sifflent la Marseillaise pour que l’on crie au scandale. Pour que l’on sorte les grands mots et que l’on rappelle les grands maux. Avant lui, et pour le même incident, le président Chirac a quitté le stade. On aurait pu retenir la leçon et faire en sorte que le regrettable incident ne se reproduise plus. On n’a rien fait. On a laissé faire.

A l’origine du scandale, des jeunes passionnés issus de la deuxième et troisième génération de l’immigration. Ils sont nés en France. Ils ont grandi en France. Ils ont poursuivi leurs études en France. Ils travaillent en France et s’ils ne travaillent pas, ils touchent l’indemnité de leur chômage en France. Ce sont les mêmes qui sifflent la Marseillaise. Pourquoi ? On ne va pas dire que quelque chose ne va pas dans leur environnement direct, mais plutôt rappeler leurs origines maghrébines. C’est toujours le cas quand il s’agit d’actes condamnables et c’est rarement le cas quand l’un de ces "énergumènes" obtient un César ou un Oscar, voire la Coupe du Monde. Là, l’origine maghrébine recule au profit de la nationalité française, de l’école française, de l’environnement français et des mérites de la politique française.De la Tunisie, de l’Algérie ou du Maroc où leurs parents et grands-parents sont nés, ces jeunes n’ont que des souvenirs de vacances. Ils sont là un mois par an, deux mois parfois, pour profiter de la mer, du soleil et des boîtes de nuit. Dans ces pays, on les qualifie de Français. En France, on les qualifie de beurs. Ils portent en eux plein de richesses, fruit de ce mixage culturel qui a fait la force de beaucoup de pays, les Etats-Unis en tête. Qui sont ces Français et qu’a fait l’Etat pour eux ? Qu’a-t-il fait depuis l’incident de France-Algérie ? Qu’a-t-il fait pour que cette intégration si nécessaire se réalise enfin et que l’on dépasse les problèmes historiques qu’ont eus nos aïeux ?Il s’appelle Bernard Laporte et il est secrétaire d’Etat aux Sports. Cet ancien entraîneur de Rugby du team français a trouvé la solution, lui. Que l’on n’organise plus de matchs maghrébo-français ! A suivre Laporte, on finirait par voir les automobiles interdites de circulation pour qu’il n’y ait plus d’accidents de la route. On aurait pu croire que Laporte est un ministre de gauche, seulement Laporte est un ministre de droite. Pire, Laporte est ministre de Sarkozy qui n’a de cesse de parler et d’encourager l’amitié maghrébo-française. Laporte est le collègue de Rachida Dati et de Fadela Amara. Cela en dit long, mais ça ne semble pas dire grand-chose à Laporte. Cela ne calmera pas les esprits. Cela ne peut qu’ajouter de l’huile sur le feu. Au vu des tartines méprisantes et donneuses de leçons, balancées par la suite dans la presse (française, mais aussi africaine), que l’on ne s’étonne plus qu’il y ait des réactions disproportionnées. Le même Laporte dira par la suite qu’on en fait trop. Et lui alors ?On se rappelle tous ce qui s’est passé quand des journaux danois ont publié des caricatures du prophète des Musulmans. En Europe et un peu partout dans le monde occidental, on ne comprenait pas vraiment la disproportion des réactions. On pourrait dire la même chose de la réaction vis-à-vis de ces sifflements, une forme de liberté d’expression, aussi condamnable et saugrenue soit-elle. Après tout, ce n’est qu’une caricature et il n’y a rien de méchant, diront les uns. Après tout, ce n’est qu’un sifflement et il n’y a rien de méchant, diront les autres.

En dépit de tout, il y a une réaction qui ne laisse pas insensible tant elle est réfléchie, pleine de bon sens et faisant appel à la raison. C’est celle de Raouf Najar, ambassadeur de Tunisie à Paris, qui rappelle qu’il nous faut éviter les amalgames afin de ne pas donner du grain à moudre aux intolérants de tous bords. Ce n’est glorieux pour personne, quel que soit le contexte, de laisser les extrémistes guider notre quotidien et notre emploi du temps. Il est franchement ridicule, en ces temps de crises, que le monde s’arrête sur un dessin et sur un sifflement.

jeudi 16 octobre 2008

Le NGI Maghreb, basé à Tunis pour des solutions cartographiques liées à la Mobilité , une stratégie d’expansion dans les pays émergents, d'afrique.

Après avoir développé et commercialisé Weenee, une solution de navigation routière par GPS en Tunisie (la première solution de ce type mise en service sur le marché en Afrique), en partenariat avec l'opérateur Tunisiana, le groupe NGI et sa filiale weenee International s'attaque au marché du moyen orient.En effet, le groupe français NGI et sa filiale weenee International vont exposer au JITEX à Dubai et proposer des solutions liées à la Mobilité comme la navigation routière par GPS ou la Gestion de Flottes de véhicules sur Les solutions proposées ont l’avantage et la spécificité d’être, en plus des langues latines, complètement fonctionnelles en langue arabe et peuvent adresser l’ensemble des marchés arabes dont les EAU, le Qatar et le Koweit.Rappelons que NGI a orienté sa stratégie d’expansion vers le développement de produits et de projets à forte teneur technologique dans les pays émergents, et en particulier ceux d'Afrique. Pour cela, NGI a développé des centres de compétences dont le principal, NGI Maghreb, est basé à Tunis.NGI Maghreb a développé toute une gamme de services autour des Systèmes d’Information Géographiques, du traitement d’imagerie aérienne et satellitaire et des solutions cartographiques liées à la Mobilité, parmi lesquelles la navigation routière par GPS et la gestion de flotte par GPS / GPRS ou GPS / VSAT.

La crise commence à affecter les ventes mondiales de PC !

Le marché mondial des ordinateurs a commencé à "ressentir l'impact du ralentissement économique" au troisième trimestre, même s'il a résisté grâce à l'essor des mini-PC portables, selon une étude publiée mercredi par Gartner.
Les ventes ont progressé de 15% sur la période, à 80,6 millions d'unités, a précisé le cabinet dans un communiqué.
"Le segment des mini-PC a enregistré une forte croissance", notamment dans la région EMEA (Europe/Moyen-Orient/Afrique) où ils ont représenté 10% des ventes de portables, a commenté l'analyste Mika Kitawaga.
"En Amérique du Nord, le ralentissement économique a suscité plus d'intérêt pour la gamme de prix inférieure à 500 dollars", a-t-elle ajouté.
Au total, les ventes globales d'ordinateurs ont été touchées par la crise, en particulier sur le marché professionnel américain qui a été frappé de plein fouet.
Aux Etats-Unis, les ventes ont progressé de seulement 4,6%, après plusieurs trimestres de forte croissance. La Chine et l'Amérique latine ont également été affectées.
Au niveau du classement des constructeurs, l'américain Hewlett-Packard (HP) reste en tête, avec une part de marché stable (18,4%), mais il est détrôné par Acer dans la zone EMEA, "pour la première fois depuis sa fusion avec Compaq" en 2002.
Le taïwanais bénéficie de son "fort positionnement" dans les ordinateurs à bas prix, tout comme son compatriote Asus, pionnier sur ce marché avec son "EeePC", qui se classe désormais sixième, alors qu'il n'était même pas dans le top 10 il y a un an, explique Gartner.
Numéro trois mondial, Acer a vu ses ventes s'envoler de 47,3% au troisième trimestre, portant ainsi sa part de marché à 12,5% (contre 9,7% un an plus tôt). Il se rapproche du texan Dell (13,6%) qui peine à récolter les fruits de sa réorganisation.

La STEG,pas de ménage pour les ménages ni même pour les entreprises !


R.B.H..businessnews. Société tunisienne d’électricité et de gaz a augmenté ses prix depuis le 1er septembre 2008. Les clients n’en ont été informés que tout récemment, bien que l’arrêté du ministre de l’Industrie, autorisant cette augmentation, ait été publié le 29 août.Un industriel tunisien, gros consommateur d’électricité au rythme de fonctionnement de ses usines, n’en revient pas encore, au vu de sa facture, d’autant plus que l’augmentation est rétroactive et applicable trois jours après l’arrêté ministériel. La STEG n’a pas jugé utile d’informer ses abonnés (usagers plutôt), ni même de publier un communiqué de presse sur son site Internet. Elle sait parfaitement faire du bruit quand il s’agit de mettre en valeur quelques unes de ses réalisations et se montrer fort discrète lorsqu’il s’agit d’informer le client pour qu’il prenne ses dispositions suffisamment à l’avance.Le préjudice est important pour bon nombre d’industriels, vu que le coût de l’énergie représente au bas mot 25% du coût de revient. Le fait de le mettre devant le fait accompli avec une facture ayant sensiblement augmenté sans qu’il ait planifié ses dépenses dans son budget, cause d’énormes perturbations au niveau de la gestion et de la compétitivité, face à des industriels européens qui ne subissent pas ce genre de désagréments. L’augmentation n’est même pas légère puisqu’elle est de l’ordre de 10% (valable pour l’électricité et le gaz) et survient à un moment de crise et où le prix du pétrole et de l’énergie sont à la baisse. Ménager nos industriels, ne serait-ce qu’en les informant à l’avance pour qu’ils prennent leurs dispositions, ne peut que leur faire gagner quelques points de croissance.

vendredi 10 octobre 2008

Microsoft (Tunisie) soutient l'économie logicielle : Statups innovantes, envoyez vos candidatures !

• 10 nouveaux projets seront sélectionnés pour un parrainage technologique de haut niveau

Vous avez un projet de développement logiciel, innovant, à fort potentiel commercial et contribuant à créer des emplois, et vous cherchez un soutien technologique de haut niveau ? Microsoft partenaire du Pôle Elgazala des technologies de la communication vous l'offre ! Accès à des laboratoires de pointe, logiciels, formation et programmes d'appui : tout sera mis à votre disposition. Préparez bien votre projet et adressez vite votre candidature. Vous avez jusqu'au 25 Octobre 2008 pour postuler à ce parrainage exceptionnel.


En effet, et après un an du lancement réussit en partenariat avec le gouvernement et Elgazala Technopark, de l'initiative de parrainage de startups IMPRESS, dans le cadre des activités du MIC : Microsoft innovation center , durant le quel dix sociétés tels que Netsystem, SATEC Tunisie International Power's Mind ou bien Veicam ont bénéficié de ce programme. Par conséquence ces sociétés ont pu développer une infrastructure numérique grâce au programme, qui a largement contribué à la mise à niveau et la formation de leurs ressources en mettant à leur profit des intervenants spécialisés de très haut niveau.


Mme Salwa Smaoui, Directrice de Microsoft Tunisie a déclaré : « Nous sommes fiers d'avoir mis en place, parmi les activités du MIC, le programme de parrainage de startups, pour développer les compétences locales, contribuer à la création d'emplois, favoriser l'innovation et nous aligner sur la stratégie nationale de développement du secteur des TIC. »


Mr Achraf Gabsi (startup SATEC) l'un des participant au programme du MIC a affirmé que : « faire partie du programme lancé par le MIC était pour nous une forme d'adhésion à une culture que nous avons tant approuvée, en effet, cette opportunité qui s'est offerte à nous, nous a bien boosté tant sur le plan technique que marketing. »


Pour cette année, le Microsoft Innovation Center (MIC) renouvelle l'appel à idées de projets pour parrainer les 10 meilleurs projets de startups. L'initiative IMPRESS offre aux startups sélectionnées un soutien technologique de très haut niveau à travers :


• Une inscription gratuite à Empower Program pour 1 an.
Ce programme est créé pour permettre aux Editeurs de Logiciels de commercialiser leurs solutions plus rapidement en leur fournissant du support technique et un ensemble de produits de développement:
• 5 logiciels à usage interne
• 1 licence logicielle et 5 Licences d'accès client
• Kit d'abonnement MSDN Premium+ licences utilisateurs
• Les services MSDN Online
• Un cycle de formation managériale et technique au profit des startups sélectionnées :
• Software Business Management course : SB MC, un cours de 2 jours sur l'analyse de l'environnement, l'innovation, la chaine de valeur et l'élaboration des business plans.
• MS Framework : une formation technique assurée par des consultants Microsoft.
• Best Practices : un atelier technique portant sur les meilleures pratiques afin d'optimiser le cycle de développement et améliorer la qualité des solutions.
• Skills Accelerator : des ateliers techniques autour des produits et Technologies Microsoft (Web Expression, Visual Studio, Sharepoint et SQL Server).
• La certification de 2 personnes par startups, pour valider leur niveau d'expertise autour des technologies Microsoft
• Un accès aux laboratoires à la pointe de la technologie, pour réaliser des développements spécifiques, des proofs of concepts, des démonstrations et les tests de leurs solutions dans un environnement hautement performant.
• Afin d ' accroitre la notoriété et donner plus de visibilité aux startups, Microsoft les associera à ses événements marketing et les fera bénéficier d'un support avant vente aussi bien en local qu'à l'étranger pour booster leur développement.
• Des partenaires financiers de renom tels que la banque BFPME et les SICAR (Tuninvest Finance Group et ACP) complèteront le soutien en apportant non seulement d'éventuels financements mais aussi un coaching afin d'aider les startups à élaborer un business plan de qualité.


Vos idées innovantes d'aujourd'hui sont les projets porteurs de demain alors ne ratez pas l'occasion de vous faire parrainer par le Microsoft Innovation Center. Envoyez dès maintenant et avant le 30 Octobre 2008 vos fiches projets par e-mail à : mictn@microsoft.com, ou par Fax au 71 858 420.


A propos du Microsoft Innovation Center (MIC) :
Le premier du genre en Afrique du Nord, le MIC créé en Tunisie, en partenariat avec le gouvernement tunisien et le pôle Elgazala des technologies de la communication est un centre qui se place au centre de l'écosystème des logiciels tunisien qui vise à soutenir le développement de l'industrie logicielle Tunisienne, par la stimulation de l'innovation et l'entreprenariat, le développement du capital intellectuel et le renforcement du partenariat industriel. Il propose une panoplie de programmes dans un effort de contribuer à construire une économie logicielle compétitive et pérenne.


Le Microsoft Innovation Center (MIC) situé au Pôle Elgazala des Technologies de la communication, met en place des programmes visant à soutenir le développement de l'industrie logicielle Tunisienne, stimuler l'innovation et l'entreprenariat, développer le capital intellectuel et renforcer le partenariat industriel.

Une voiture 100% tunisienne au Salon de l'Auto de Paris ! : la Wallys Izis

Le mondial de l’automobile qui se tient actuellement à Paris fête son 110ème anniversaire. Ce salon représente l’occasion pour les différents constructeurs, partout dans le monde, d’exhiber leurs nouvelles créations. On trouve les Français les Allemands Les Japonais les Sud coréens… et les Tunisiens.

En effet, le jeune Zied Guiga, âgé de 27 ans, a réussi à remporter le défi qu’il s’est lancé. Une voiture 100% tunisienne, fabriqué par une équipe 100% tunisienne. Ce nouveau-né s’appelle Wallys Izis. L'histoire de Guiga avec Izis a commencé au début de l’année 2006, lorsque le jeune tunisien a rencontré l’ami de son père René Boesch, qui a déjà été parmi les importants actionnaires de Jeep. Il est le fabricant des petites Jeep " Dallas " qui ont marqué les années 1980.


L’Izis, comme la Dallas, est une voiture "légère" de plage. Ceci rappelle d’ailleurs d’autres voitures construites à cette époque notamment les Citroën Méhari, Renault Rodéo ou Austin Martin Moke. Izis est né dans le plus grand secret, dans une usine de la banlieue de Tunis. Ce contact avec René Boesch a permis à Guiga de concevoir une voiture qui respecte les normes européennes, contenues dans Euro 4. La nouvelle voiture tunisienne était prête pour les routes le 24 août 2007. Mais, il lui manquait l’élément le plus important qui lui permettra de circuler dans tous les pays du monde : l'homologation européenne. En effet, une mise au point a été effectuée pour assurer sa conformité. En Décembre 2007, les tests techniques ont débuté, toujours dans le plus grand secret, sur le circuit de Monthléry, en région parisienne, c’est ce qu’indique le site "montceau-news". Les Tests étant finis en février 2008, la voiture est finalement prête, en accord avec la réglementation européenne concernant le crash tests des véhicules utilitaires à deux places. Le magazine Jeune Afrique a indiqué qu’une version 4 places sera proposée sur le marché tunisien.Plus intéressant, toute la partie mécanique de cette Izis est une base PSA (Peugeot - Citroën) : moteur, trains avant et arrière, freinage et colonne de direction. Pas de problème donc concernant les pièces détachées, puisqu’ ils seront disponibles dans tous les pays où l'on se trouve.Reste à noter que même si la mécanique vient de chez PSA, le châssis et la carrosserie sont 100% tunisiens. De plus, cette décapotable reprend le code stylistique de la Jeep Willys : phares ronds, calandre à six ouïes verticales, pare-brise rabattable. Le moteur n’entraîne que les roues avant.Grâce à une conception simple, le prix a été bien serré. L’Izis coûte 10.000 euros HT, soit un peu plus de 18.000 dinars tunisiens.



Reste à savoir si cette voiture tunisienne sera la bienvenue chez les Tunisiens.Zied Guiga, selon Jeune Afrique, emploie actuellement 15 personnes. Ce nombre pourra bien doubler d’ici décembre afin de produire 300 véhicules, à la Marsa en 2009." Notre voiture a reçu un très bon accueil, c'est très positif, je ne m'attendais pas à un tel engouement, notamment de la presse, mais aussi de clients " a affirmé le nouveau PDG à montceau-news.

Fiche technique de la Wallys Iziz

• Longueur : 3340 mm• Largeur : 1680 mm
• Poids à vide : 920 kg
• Poids maxi : 1350 kg
• Cylindrée : 1,4 litre essence
• Puissance : 55 KW (75 CV)
• Puissance fiscale : 8 CV
• Boîte : mécanique à 5 vitesses
• Freins : disques à l'avant, tambour à l'arrière
• Pneus : 175 X 65 R14• Vitesse : 140 km/h

Crise mondiale : Si les Etats-Unis toussent, l’Europe s’enrhume, la Tunisie risque d’avoir la grippe.

N.BAHLOUL.businessnews.On le crie sur tous les toits. C’est la crise. Aux Etats-Unis ou en Europe, tout le monde crie à la crise et certains pays sont carrément en récession. C’est même l’hécatombe aux Etats-Unis. Les Américains, et le reste du monde, auront tout vu sous George W.Bush. Tout ce qui est contraire à leurs valeurs. Alors que les États-Unis prônent la liberté, le petit Bush a créé Guantanamo. Alors que les États-Unis prônent la paix, le petit Bush a envahi et « colonisé » l’Irak. Alors que les États-Unis prônent le libéralisme et la loi du marché, le petit Bush appelait la semaine dernière (tête baissée et air grave) au protectionnisme de l’Etat et à l’injection de fonds publics pour sauver des banques et entreprises en difficulté. Où sont les libéraux purs et durs pour crier au scandale ? On ne les entend plus !
Cette crise n’est pas seulement économique ou financière, elle est idéologique. Depuis des décennies, et notamment et surtout depuis la chute du Mur de Berlin, la seule voix audible est celle des protagonistes du libéralisme et la main levée de l’État de tout type de protectionnisme gouvernemental.
En Tunisie, tout au long de ces vingt dernières années, nous avons adopté une solution médiane. Oui au libéralisme, mais mesuré. Oui à la privatisation, mais en aucun cas il ne sera question de privatisations à tout va. L’État est là et demeurera là, en dépit de tout ce que pourront dicter les maîtres de l’économie qui pondent leurs théories depuis Londres et New York sans trop tenir compte des réalités sociales de chaque pays. Rappelons-nous des programmes désastreux imposés par le FMI à certains pays de l’Amérique latine. Le résultat des courses est là. La Tunisie ne compte certes pas de milliardaires figurant dans Forbes parmi ses citoyens, mais elle n’a pas non plus des misérables et des SDF à chaque coin de rue. La Tunisie n’a pas d’hommes d’affaires recevant des parachutes dorés « récompensant » leurs incompétences, mais elle n’a pas non plus des faillites en cascade de banques et de sociétés d’assurances...Notre politique économique et monétaire a, jusque là, fait ses preuves et ce n’est nullement un hasard que la Tunisie ait été, tout au long de ces dernières années, bien notée par différents organismes internationaux. Sauf que ces bons résultats ont été obtenus lorsque nos partenaires européens (notamment allemands et français) étaient en bonne santé. Notre politique mi-protectionniste et sociale, mi-libérale et capitaliste continuera-t-elle à nous protéger ? Le doute est permis, car si notre économie ne dépend pas des États-Unis, elle dépend pour beaucoup de l’Europe. Si les Etats-Unis toussent, l’Europe s’enrhume. Je serai tenté de dire que si l’Europe s’enrhume, la Tunisie risque d’avoir la grippe. S’il est clair que plusieurs de nos entreprises vont profiter de la crise européenne grâce aux délocalisations et aux investisseurs cherchant des pays à moindres coûts…, qu’en est-il de l’essentiel qui vivent du tourisme et des exportations ? Comment se prémunir contre cette éventuelle grippe ? Que risque-t-on d’abord ? Sommes-nous prêts à affronter une crise après avoir subi de plein fouet les augmentations des hydrocarbures et des produits agricoles ? Des questions qui méritent réponses de la part de nos autorités qui, curieusement, demeurent bien silencieuses. Comme si l’histoire ne concerne pas le Tunisien. Il y a bel et bien une crise et tout le monde en parle. Cette crise ne s’arrêtera assurément pas à nos frontières. Pourquoi on n’en parle nullement ? Ce mutisme est fort étrange surtout que la politique menée jusque là est des plus rassurantes. Outre les organismes internationaux qui nous le disent, les chiffres le prouvent. C’est qu’en dépit de ce qui se passe un peu partout dans le monde, et contrairement aux pays occidentaux (Allemagne, France, Etats-Unis, etc.), la Tunisie est très loin de la récession. De cette crise, nous n’en subissons qu’un recul de la croissance qui passe de 6,1% il y a un an à 5,1% actuellement. N’eussent été les hydrocarbures et l’agriculture, cette croissance serait de 6,3%. Elle serait nettement supérieure si nous n’avions pas observé de séance unique durant trois mois.Autant d’éléments qui font notre fierté et qui pourraient, dans ce contexte de crise, bien rassurer si nos gouvernants accordaient davantage d’intérêt à la communication en nous expliquant ce que craint la Tunisie dans ce contexte et en nous présentant les armes dont nous disposons pour la contrer.

mercredi 8 octobre 2008

Conseil de la concurrence : Amende de 5% du CA pour Tunisie Telecom pour offres anti concurrentielles


Africanmanager.On apprend de sources généralement bien informées au sein du Conseil de la Concurrence, que les amendes que cette instance pourrait infliger aux deux opérateurs téléphoniques en Tunisie, pourrait atteindre jusqu’à 5% des chiffres d’affaires des deux opérateurs.

Les deux opérateurs téléphoniques se sont échangés les plaintes pour causes de « concurrences déloyales », et le Conseil de la Concurrence devrait actuellement trancher dans cinq procès. Cette instance, à savoir le CC, a arrêté les dates boutoirs du 16 et du 30 octobre courants pour traiter les plaintes.
Tunisie Télécom est l’opérateur pris dans le collimateur du Conseil à cause de ses offres jugées anti concurrentielles à savoir Mobirif, Ahbabkoum et 3 = 30. Le verdict sera connu avant fin décembre prochains.

mardi 7 octobre 2008


webmanagercenter.Comme nous l’annoncions dans notre édition du 16 septembre dernier (voir http://tunisclubtic.blogspot.com/2008/09/continental-rambouillet-ex-siemens-vdo.html),nous apprenons que la Direction de Continental vient d’arrêté son choix sur la Tunisie. Rappelons que le site Tunisie était en concurrence avec la République Tchèque et la Bulgarie.

D’ailleurs, la Tunisie partait favorite par rapport aux deux pays, car c’était la solution espérée par les salariés, et ce d’autant plus le site Tunisie permet de «ne supprimer que 382 emplois» sur les 780 que compte l'établissement, contre 560 suppressions envisagées dans les deux autres scénarios. L'intégralité de la production d'autoradios sera donc délocalisée dans le courant du deuxième trimestre 2009, indique le site web de ‘’L’Usine Nouvelle’’.

En tout cela ravit le responsable syndical CGT de Continental, Kamel Boudjemah –un nom à la consonance très tunisienne : «On nous a indiqué que le site de Rambouillet conserverait jusqu'en 2010 les activités de logistique, de R&D et un peu de support… Notre inquiétude porte bien sûr sur l'après-2010 avec la crainte que le site ferme ses portes à cette date». Oui M. Boudjemah, votre inquiétude est logique et compréhensible, mais pour l’heure, il est nécessaire voire vital d’accepter ce plan du management de l’entreprise, au risque de tout perdre, par exemple si jamais Continental se délocalisait en Bulgarie ou République Tchèque.

Affaire à suivre!

Tunisie, TIC:Le bilan des 8 premiers mois de 2008

Tunisia-it.Le ministère des Technologies de la Communication vient de dévoiler les dernières statistiques du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC).
Ainsi, le bilan des huit premier mois de l’année 2008 fait ressortir des chiffres en croissance exponentielle à l’instar du nombre des abonnés au réseau GSM qui s’est incrémenté de près d’un million de nouveaux venus par rapport à la même période de l'année dernière. Le nombre d’utilisateurs Internet a également connu un bond significatif avec une hausse de 50% alors que le nombre des abonnés au réseau ADSL a carrément été multiplié par deux.
En résumé, la quasi-totalité des branches du secteur a connu une dynamique de croissance assez soutenue, permettant à la part des TIC dans le PIB d’atteindre près de 10% contre 9% en 2007.

Le bilan des 8 premiers mois de 2008

- Evolution du nombre des abonnés au réseau GSM pour atteindre 8 375 000, contre 7 424 000 abonnés à la même période de l'année dernière.
- La couverture GSM atteint la moyenne de 81 abonnés pour 100 habitants.


- Nette amélioration de la qualité des services GSM. Le taux d'encombrement du réseau a baissé pour atteindre 1.8%, contre 16% à la même période de l'année dernière.


- Augmentation du nombre des utilisateurs Internet de 39% pour atteindre les 2 310 000, contre 1 663 000 durant la même période de l'année dernière.


- Multiplication par deux du nombre des abonnés au réseau ADSL, il passe de 83 000 abonnés à la fin de août 2007 à 166 000.


- Evolution de la structure des abonnés haut débit. Le nombre des abonnés ayant un débit supérieur à 512 kb/s a atteint le seuil de 39.6%, contre seulement 12.2% durant la même période de l'année dernière. Evolution du nombre des abonnés au réseau ADSL pour un débit dépassant 1 Mb/s pour atteindre 26 000 abonnés, contre 5 150 abonnés durant la même période de l'année dernière.


- Démarrage des services du réseau haut débit Wimax, plus de 700 entreprises sont connectées à ce réseau.- Augmentation du nombre des abonnés au réseau de transmission de données via VSat pour atteindre 420 bénéficiaires dont notamment les centres d'appels, les entreprises d'export des logiciels et des solutions informatiques.


- Multiplication de la bande passante Internet à l'international pour atteindre 5.1 Gb/s, contre 2.4 Gb/s à la même période de l'année dernière.- Evolution des sites web à 17%. Leur nombre est passé de 5 409 à la fin d'août 2007 à 6 323 en août 2008.


- Evolution du parc informatique en Tunisie pour atteindre 810 000 unités, contre 767 500 à la fin de l'année 2007 et seulement 635 000 en 2006.- Evolution du nombre des auditeurs de sécurité des systèmes informatiques pour atteindre le nombre de 160 auditeurs contre seulement 103 en 2007, soit 55% d'évolution.


- Multiplication par deux du nombre des certificats de signature électronique pour atteindre 2575 certificats contre 1194 durant la même période en 2007, a l’effet de soutenir les services à distance et l’économie immatérielle.


- La réalisation d'un projet de connexion de 54 zones industrielles et zones administratives et économiques pour connecter 1 600 entreprises avec un débit pouvant atteindre 2 mégabits. Ce projet a atteint un stade avancé et devait être achevé avant la fin de 2008.


- Le parc informatique a atteint 810 000 unités à la fin du premier semestre 2008, contre 767 500 à la fin de l'année 2007 et seulement 635 000 à la fin 2006 soit une évolution de 27,5% durant 20 mois.


- Les centres d'appels ont atteint le nombre de 185 centres employant 16 000 diplômés du supérieur, contre seulement 127 centres et 10 600 postes d'emploi durant la même période de l'année dernière (6 000 emplois supplémentaires ont été créés durant les 8 premiers mois de l'année 2008).


- Le Parc technologique abrite 64 entreprises employant 1 430 ingénieurs et cadres, contre 52 entreprises employant 1 340 au cours de la même période de l'année dernière.


Source : Ministère des Technologies de la Communication

Génitech implante un pôle d’expertise en Tunisie

Le groupe français Génitech vient d’annoncer la reproduction en Tunisie du modèle de sa SSII toulousaine. Deux accords, avec l’INSAT (Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie de Tunis), et l’ENSI (Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique à Tunis) sont en cours de finalisation pour que Genitech Tunisie intervienne dans le cursus des 3ème année du cycle de formation des Ingénieurs. L’idée consiste à transférer l’expertise du Groupe Génitech autour de l’Orienté Objet, de la Meta-modélisation et de l’e-Administration auprès des jeunes informaticiens.De la même manière, un projet de Guichet Unique à destination des Etudiants, des Ecoles, Universités et des Institutions tunisiennes devrait se concrétiser avec plusieurs laboratoires tunisiens afin de construire une expertise d’e-administration destinée à la Tunisie, au Maghreb et au Moyen Orient.C’est Mathieu Gueydan, jeune homme de 29 ans, qui a été nommé Directeur Technique de Génitech Tunisie, avec pour mission principale de créer un pôle d’expertise, e-administration, basée sur le produit e-Citiz, objet d’un brevet logiciel en 2008 et 2 prix consécutifs au Salon des Maires.Parmi ses nouvelles missions, l’enseignement et l’encadrement des projets de recherche. « Génitech est dans l’échange et apporte son savoir technologique au pays d’accueil », a souligné, dans un communiqué, Didier Plas, Président du groupe Genitech. Une idée reproductible dans tous les pays où l’enseignement supérieur est, comme en Tunisie, de très haute qualité.Après avoir rencontré plusieurs hauts responsables du gouvernement (notamment Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération Internationale, Lamia Chaffaï Sghaïer, secrétaire d’Etat chargée de l’Informatique, de l’Internet et des Logiciels Libres, Mongia Khemiri, DG de la FIPA), Didier Plas en arrive aux conclusions suivantes : " La Tunisie nous a réservé un accueil très chaleureux. Les échanges que nous avons pu avoir avec le gouvernement Tunisien et l’enseignement supérieur, notamment le doyen de la faculté des Sciences de Tunis et son équipe, nous conforte dans notre choix d’implantation en Tunisie. Nous sommes à l’aube d’une très belle aventure. "Implanté à Paris, Toulouse, Washington DC, San Francisco et Tunis, au travers de ses filiales Genigraph, OpTech, e-citiz, le Groupe Genitech est une SSII spécialisée dans les applications orientées objet et processus basées ou non sur des moteurs de règles métier (12 millions d’euros de CA). Sa vocation est de répondre aux demandes de développement d’applications orientées processus et de proposer des solutions packagées pour accroître la productivité et réduire les coûts et les délais de réalisation. Le groupe est également éditeur de solutions logiciels dont e-Citiz : la plateforme industrielle de conception et de déploiement de guichets virtuels, et AGIR, outil d’affectation et de gestion des ressources humaines dans le domaine portuaire.
Le fort prestigieux hebdomadaire britannique The Sunday Times a cité, dans son édition d’hier, dimanche 5 octobre 2008, la Tunisie parmi les meilleures places au monde où il faut investir, en ces temps troubles. Six pays ont été cités par l’hebdomadaire : la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban, le Sultanat d’Oman, le Qatar. Ce classement a été élaboré suite aux performances et aux résultats financiers enregistrés durant les douze derniers mois.L’article du Sunday Times, rédigé par Kathryn Cooper, s’est basé sur des chiffres du MSCI World, le célèbre indice boursier qui couvre le monde entier. Le MSCI World, mis en place en 1969, offre aux investisseurs un indice de référence pour leur gestion. Il est calculé quotidiennement par Morgan Stanley Capital International et réplique la performance de plus de 1.500 valeurs originaires de 23 pays développés.En ces temps de crise financière, l’indice MSCI souligne que la Tunisie et le Maroc représentent une véritable exception sur le continent africain et conseille les promoteurs et les fonds à y investir.


From The Sunday Times,October 5, 2008 Kathryn Cooper


Where on earth can you make a decent return?


In a sign of how risk has been turned on its head in these turbulent times, only seven countries in the world have made money over the past 12 months and until recently even the most intrepid investor would baulk at putting their cash there.
The top performer, according to the index provider MSCI, is Lebanon, where hopes of a political settlement have pushed up the Beirut stock market by an astonishing 51% – although there have been signs in recent weeks that the consensus could be crumbling.
Next up is Jordan, considered one of the safer countries in the Middle East, with a return of 21% in local currency terms. The other countries on the list are either oil-rich Gulf states – Oman is up 14%, Qatar 12% – or they are in its economic hinterland – Tunisia has risen 23% and Morocco is up 2%.
I say hinterland because the Gulf states have been pumping their oil money into projects in North Africa. Emaar Properties, one of the companies behind Dubai’s building boom, is also one of the largest investors in the region. The United Arab Emirates will pump about $30 billion into Tunisia over the next 10 years, doubling the size of its economy.
This would seem to be an argument for the latest investment craze – Middle East and North Africa (Mena) funds – but I’m not so sure.
Financial groups have been falling over themselves to take a share of the action this year. Baring Asset Management recently launched a fund focused on the oil-rich region, while Schroders has been strengthening its Mena team awaiting an influx of cash.
Swiss wealth manager Julius Baer now has a North Africa fund offering exposure to Egypt, Morocco and Nigeria.
The investment pitch would seem to be a compelling one – these countries are among the very few that have delivered decent returns in a credit crunch that has even taken out the Bric (Brazil, Russia, India, China) markets.
China has been the worst-performing emerging market over the past 12 months, falling 49% as fears grow that its export-driven economy will be unable to escape a US-led slowdown. Russia’s oil-heavy market is down 43% and Brazil is off 27%, as is India.
The big argument managers used in favour of Bric and “frontier” markets was that they are, in the jargon, “uncorrelated” – they haven’t been around long enough to fall prey to the excesses of western capitalism.
I’ve written about so-called frontier markets before and the long-term prospects are undeniable. The problem is that in the short term they simply can’t escape the financial crisis. As Amr Seif, portfolio manager of Mena funds at Investec, put it: “In a bear market, there is nowhere to hide.”
Everything seemed rosy until April but then emerging markets, including these “final frontiers”, started to tank along with everything else. While Qatar and Oman may be up over the past year, neighbouring Kuwait is down 22% and Bahrain, Saudi Arabia and the UAE are off 8%. In Africa, Tunisia and Morocco are exceptions: Kenya is off 9% and Nigeria has dropped 18%.
Managers argue that this is just a short-term blip in a longer bull market: these countries have built up billion-pound slush funds thanks to the booming oil price and crude would have to fall back to $50 or $60 before they would have a problem.
The lesson of China, though, is that economic growth – it is still expanding at about 9%, if you believe the figures – does not necessarily translate into good stock-market returns.
The lesson of Brics is also that moving money into emerging market equities does not constitute a balanced portfolio. But with sales of UK and European funds in the doldrums, Brics and frontier markets were the industry’s last great hope.
The recent turbulence has shown that the only genuine balanced portfolio is one with cash, bonds and perhaps a little gold alongside equities. Advisers don’t get any commission from selling cash though, and fees on bond funds are a lot lower than on their equity counterparts.
So where in the world can you make money? Bonds and gold are looking expensive following the unprecedented flight to safety of the past few weeks.
Take another look at the equity performance tables and it might come as a surprise that, among developed markets at least, Britain and the US have done pretty well. Canada is the best developed-market performer, in local currency terms, with a fall of just 21%, but it is closely followed by Britain, down 26% and the US, down 27%.
If the global economy gets worse before it gets better, I’d want to be closer to home and there are some great British companies offering what will, with hindsight, look like fantastic value – BT, for example, is yielding nearly 10%.
If you like the long-term argument behind the frontier markets, you are better off putting in money now than you would have been earlier in the year – but do it for the long term and not because the industry is telling you it is a great way to beat the crunch.


Kathryn Cooper is editor of the Money section