Selim Halioui:madwatch.A force de m'entendre dire qu'il était anormal, voir coupable, de ne pas disposer d'un profil sur FaceBook, j'ai fini par céder à l'air du temps et me suis inscrit il y a quelques jours sur ce réseau social en ligne devenu quasi incontournable.
Une fois inscrit, la plateforme vous offre la possibilité de personnaliser assez sommairement votre profil puis de solliciter "l'amitié" des autres inscrits au réseau. A terme, l'objectif semble être de créer des chaînes d'amitié sur le principe un rien primaire de "les amis de mes amis sont mes amis".
Ce que vous y gagnez ? Pas grand chose si ce n'est la satisfaction assez vaine de disposer d'un réseau "d'amis" plus important en quantité que vos "amis". Vous y gagnez également la possibilité un peu plus intéressante de renouer avec des connaissances perdues de vue de longue date et elles-mêmes inscrites sur le réseau (chose que vous pouvez néanmoins faire à travers de nombreux autres sites conçus à cet effet).
Au-delà, la plateforme est organisée de sorte que vous n'avez de cesse d'installer - à l'invitation de vos amis - des applications futiles pour enjoliver votre profil ou de répondre à des quiz absurdes dont vous ne pouvez connaître les résultats qu'en invitant à votre tour vos "amis" à y participer. Ce faisant, vous acceptez à chaque fois de procurer aux auteurs de ces applications vos données personnelles et fournissez à travers les quiz des éléments non négligeables sur vos goûts et votre psychologie. Une aubaine pour ceux qui cherchent à vous vendre quelque chose.
Verdict ? FaceBook, non content de n'avoir rien inventé d'un point de vue technique (à la différence de MSN en son temps ou plus récemment Skype, MySpace, Youtube et autres blockbusters de la toile) parvient à réaliser l'exploit de mobiliser votre temps dans des proportions que n'égale que sa dramatique inutilité. Il s'agit ni plus ni moins que d'un redoutable outil de recueil de données personnelles à des fins marketing que parvient difficilement à cacher son aspect vaguement ludique.
Alors, pourquoi ça marche ? Sans doute parce que la machine repose principalement sur un levier qui a fait ses preuves par ailleurs : Jouer sur l'égotisme que chacun de nous cultive de manière plus ou moins latente. Vous pouvez exhiber votre voiture de sport avec fierté, porter des vêtement "signés" ou plus simplement arborer un ersatz de réussite sociale (ou sociable) à travers FaceBook.
Je pourrais encore m'étaler sur le sujet, mais je dois vous laisser, un ami vient de m'inviter sur FaceBook à répondre à un questionnaire passionnant : "êtes vous cohérent entre ce que vous dites et ce que vous faites ?".
Une fois inscrit, la plateforme vous offre la possibilité de personnaliser assez sommairement votre profil puis de solliciter "l'amitié" des autres inscrits au réseau. A terme, l'objectif semble être de créer des chaînes d'amitié sur le principe un rien primaire de "les amis de mes amis sont mes amis".
Ce que vous y gagnez ? Pas grand chose si ce n'est la satisfaction assez vaine de disposer d'un réseau "d'amis" plus important en quantité que vos "amis". Vous y gagnez également la possibilité un peu plus intéressante de renouer avec des connaissances perdues de vue de longue date et elles-mêmes inscrites sur le réseau (chose que vous pouvez néanmoins faire à travers de nombreux autres sites conçus à cet effet).
Au-delà, la plateforme est organisée de sorte que vous n'avez de cesse d'installer - à l'invitation de vos amis - des applications futiles pour enjoliver votre profil ou de répondre à des quiz absurdes dont vous ne pouvez connaître les résultats qu'en invitant à votre tour vos "amis" à y participer. Ce faisant, vous acceptez à chaque fois de procurer aux auteurs de ces applications vos données personnelles et fournissez à travers les quiz des éléments non négligeables sur vos goûts et votre psychologie. Une aubaine pour ceux qui cherchent à vous vendre quelque chose.
Verdict ? FaceBook, non content de n'avoir rien inventé d'un point de vue technique (à la différence de MSN en son temps ou plus récemment Skype, MySpace, Youtube et autres blockbusters de la toile) parvient à réaliser l'exploit de mobiliser votre temps dans des proportions que n'égale que sa dramatique inutilité. Il s'agit ni plus ni moins que d'un redoutable outil de recueil de données personnelles à des fins marketing que parvient difficilement à cacher son aspect vaguement ludique.
Alors, pourquoi ça marche ? Sans doute parce que la machine repose principalement sur un levier qui a fait ses preuves par ailleurs : Jouer sur l'égotisme que chacun de nous cultive de manière plus ou moins latente. Vous pouvez exhiber votre voiture de sport avec fierté, porter des vêtement "signés" ou plus simplement arborer un ersatz de réussite sociale (ou sociable) à travers FaceBook.
Je pourrais encore m'étaler sur le sujet, mais je dois vous laisser, un ami vient de m'inviter sur FaceBook à répondre à un questionnaire passionnant : "êtes vous cohérent entre ce que vous dites et ce que vous faites ?".
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