
Le Chef de l'Etat a appelé, à la nécessité de dynamiser le principe de solidarité entre les pays méditerranéens pour réaliser des projets concrets qui puissent renforcer la capacité des pays méditerranéens les plus vulnérables à lutter contre les changements climatiques.Il s'est, à cet égard, déclaré confiant que l'espace de cette Union offrira de réelles opportunités pour le transfert des technologies en direction des pays du Sud et la mise en place de mécanismes financiers adéquats, à des conditions préférentielles, préconisant la création d'un Centre méditerranéen pour le transfert technologique, tout particulièrement en matière d'énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement de l'eau de mer et de nano- technologie.
Le Président Ben Ali a suggéré la création d'une agence méditerranéenne de protection de l'écosystème et du littoral, avec pour mission d'assurer la coordination entre tous les projets et initiatives qui s'insèrent dans ce cadre.
Le Chef de l’Etat a également appelé à créer un Observatoire méditerranéen doté d'un mécanisme d'alerte rapide, à assurer la coordination des efforts de toutes les parties et à favoriser une intervention efficace, en cas de besoin.
Les initiateurs de l'UPM espèrent garantir son succès en se concentrant sur de grands projets concrets: dépollution de la Méditerranée, énergie solaire, sécurité civile ou développement des "autoroutes de la mer".Ils insistent aussi sur la volonté d'une parité Nord-Sud, symbolisée par deux coprésidents issus de chacune des deux rives. Le secrétariat général devrait revenir à une ville du Sud. Mais la question est à l'origine de vives rivalités, notamment entre Rabat et Tunis, et sera remise à plus tard.Le financement des projets restera lui aussi à définir une fois passée la grand-messe de lancement.
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