Nous connaissons tous le moteur de recherche Google pour l’avoir utilisé. Nous nous en faisons une idée d’une machine révolutionnaire basée sur un coup de génie qui a vu le jour au moment opportun.
Si telle est votre idée, je vous invite à lire «Une Révolution du management – le modèle Google», de Bernard Girard, un consultant en management. Votre vision en sera peut-être changée, car si Google est toujours leader sur le marché de la recherche sur Internet, ce n’est pas grâce à son coup de génie initial, mais plutôt à sa gestion de l’innovation. Selon M. Girard, il y a eu trois révolutions dans l’ère industrielle :
Si telle est votre idée, je vous invite à lire «Une Révolution du management – le modèle Google», de Bernard Girard, un consultant en management. Votre vision en sera peut-être changée, car si Google est toujours leader sur le marché de la recherche sur Internet, ce n’est pas grâce à son coup de génie initial, mais plutôt à sa gestion de l’innovation. Selon M. Girard, il y a eu trois révolutions dans l’ère industrielle :
- la première avec Ford pour l’automatisation de la production,
- la deuxième avec Toyota pour la gestion de la qualité,
- la troisième avec Google pour la gestion de l’innovation que toute entreprise est maintenant amenée à faire pour gagner (ou conserver) des parts de marché.
En résumé, voici quelques aspects du management version Google. Tout d’abord, Google s’attache à créer une atmosphère motivante pour ses employés. Pour y parvenir, elle investit massivement dans le recrutement pour sélectionner les meilleurs candidats. Ainsi, chaque employé est entouré de collègues de grande qualité, ce qui incite chacun à redoubler d’efforts dans son travail pour faire bonne figure auprès de ses collègues. Pour inciter les ingénieurs à partager entre eux les nouvelles idées tout en les conservant au sein de l’entreprise, Google leur permet de consacrer 20% de leur temps à des travaux personnels. Pour limiter les coûts de coordination et de communication, les interventions de la direction recourent beaucoup aux technologies. Par exemple, chaque projet de développement ne peut s’étaler que sur une durée maximum de 6 à 8 semaines et est pris en charge par une équipe de 6 ou 7 ingénieurs. Les nouveautés peuvent donc, plus rapidement et à un rythme soutenu, être mise à disposition des internautes en version beta. De plus, chaque nouveau produit de Google est désolidarisé des autres, si bien que chaque ajout à l’offre globale de l’entreprise ne peut pas nuire directement à la performance du groupe entier. Je sais, travaillant moi–même dans le domaine, que tous les éditeurs de logiciels accordent une importance particulière à ce point. Enfin, tout est scrupuleusement mesuré et analysé chez Google. La technologie permet maintenant de tout mesurer, que ce soit en terme de R&D, de management ou de ventes. Résultat : un changement de cap, par exemple, peut se faire très rapidement, le cas échéant. Bien entendu, toutes ces idées ne sont pas applicables dans toutes les entreprises. Une PME, qui n’a pas les moyens et la notoriété d’une multinationale, ne peut pas se permettre d’attirer uniquement les meilleurs candidats avec un pont d’or. Cela étant, certaines idées peuvent être mise en place dans une PME pour favoriser l’innovation, comme celle d’avoir recours à l’interne à un blogue ou à un wiki pour améliorer le partage d’informations entre employés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire