vendredi 20 juin 2008

Mr Lotfi Belhassine: Un brillant businessman tunisien

L’un des plus brillants businessmen tunisiens a écrit un livre sur son parcours. Un livre de 200 pages, dans lequel Mr Lotfi Belhassine nous retrace son parcours de battant. L’odyssée de Air Liberté, ses pérégrinations entre les deux rives de la Méditerranée, tout sera déballé. Mr Lotfi Belhassine, nous contera même ses aventures sud-américaines. Avec toutefois un fil conducteur : son sens des affaires. Un talent grâce auquel il renverse les situations les plus désespérées en sa faveur. Jusqu’à ce que…

L’histoire commence à Tunis à l’aube de l’Indépendance, du côté de la banlieue nord, à la Marsa. Un village cosmopolite qui rassemblait les notabilités, les commerçants, bref les gens qui tenaient, à l’époque, le haut du pavé. L’oncle maternel de l’auteur, traitait déjà avec des Chinois, et des Français, bien avant que l’on commence à parler de mondialisation. Un milieu propice donc pour développer les dons de commerçant. Mais aussi de précieux contacts familiaux qui ont aider notre jeune homme à percer. Ce qui n’enlève rien à son talent et à sa volonté de réussir. Un exemple ? Au cours de ses études en France, il a cumulé les petits boulots. Le jeune Lotfi a déniché un job qui consistait à vendre des espaces publicitaires pour un petit journal. L’un des clients prospectés, un charcutier, lui a proposé, comme pour le narguer, de le payer en saucisses. Loin de se démonter notre businessman en herbe a accepté. Et a profité de l’occasion pour s’improviser vendeur de sandwiches. Il se lance ainsi dans le fast-food, servant des hot-dogs pour ses camarades étudiants, pour se faire quelques francs. Une foule d’anecdotes du même genre émaillent le livre, de quoi susciter, peut-être des vocations.

Côté business, la vraie success story a démarré avec la fondation du Club Aquarius, en Grèce. Lotfi Belhassine s’est inspiré du modèle du Club Méditerranée. Le business model de l’illustre prédécesseur a été proprement disséqué. Pour être réadapté aux contraintes budgétaires de notre hommes d’affaires. Pour se battre contre des géants du secteur, Belhassine fera flèche de tout bois, menant parfois de véritables guérillas commerciales. Autant d’escarmouches décrites en détail dans un livre précédent de l’auteur, intitulé « Le Ciel Confisqué ».

Quand British Airways a voulu contrecarrer ses plans, il a suscité l’intérêt des médias en organisant la résistance devant les guichets même de la compagnie aérienne. Ses employés ont fait la queue juste pour exprimer leur désaccord avec le mastodonte britannique. Qui a fini par céder. Belhassine, c’est un peu le low-cost avant l’heure. Puisque les compagnies du style Ryan Air, Easy Jet, n’existaient pas encore. Mais les inspecteurs des impôts ont fini par avoir raison de sa bonne fortune. Mais ses ailes ne seront pas rognées pour autant, le voici lancé à l'assaut de l'internet et de ses réseaux, avec Liberty TV. Et après Paris, c’est Bruxelles qui sera désormais son port d’attache.


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