L'accessibilité numérique consiste en la mise à la disposition de tous les individus, quel que soit leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, ou leurs aptitudes physiques ou mentales, des ressources numériques.
L'accessibilité numérique recouvre ainsi, par exemple :
la télévision numérique et la radio numérique, les téléphones mobiles de troisième génération les communications à large bande en ce qui concerne les normes et la compatibilité ainsi que la conception des services et du matériel; des logiciels de manière à renforcer l'accessibilité plutôt que de la réduire.
La prise en compte de ces aspects, qui étaient précédemment considérés comme intéressant uniquement un groupe cible spécifique de la population, aura en réalité des retombées positives pour la majorité des utilisateurs des technologies.
L'Europe reconnaît l'accessibilité numérique comme une obligation citoyenne. La législation européenne a reconnu l'importance cruciale de l'emploi et du travail pour garantir l'égalité des chances pour tous, contribuer fortement à la pleine participation à la vie économique, culturelle et sociale et permettre aux citoyens de concrétiser leur potentiel. Les retombées éventuelles plaident manifestement pour une plus large diffusion de produits et services TIC accessibles et de qualité, ce qui favorisera la capacité d'insertion professionnelle, une meilleure intégration sociale et permettra aux individus de vivre plus longtemps de manière autonome. La directive 2000/78/CE du Conseil, du 27 novembre 2000, se fixe clairement l'objectif (à l'article 1er)
(...) d'établir un cadre général pour lutter contre la discrimination fondée sur la religion ou les convictions, l'handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle, en ce qui concerne l'emploi et le travail, en vue de mettre en œuvre, dans les États membres, le principe de l'égalité de traitement.
La directive indique en particulier qu'
Il convient de prévoir des mesures appropriées, c'est-à-dire, des mesures efficaces et pratiques destinées à aménager le poste de travail en fonction du handicap, par exemple en procédant à un aménagement des locaux ou à une adaptation des équipements,(…).
La Commission a entrepris des initiatives dans le cadre des deux plans d'action eEurope de manière à instaurer une société de l'information plus accessible. Le plan d'action de 2002 comprenait une ligne d'action distincte s'occupant de ces questions. Il recommandait :
l'adoption des instructions de l'initiative pour l'accessibilité du web (Web Accessibility Initiative, WAI) ,
la mise au point d'un programme d'études européen de conception pour tous (Design for All, DFA)
ainsi que le renforcement des technologies d'assistance et la normalisation de la DFA.
Le plan d'action eEurope 2005 visait à tenir compte de l'e-inclusion dans toutes les lignes d'action. Il proposait en outre d'introduire des exigences en matière d'accessibilité des TIC dans les marchés publics.
Dans sa réflexion sur l'E-inclusion [en], elle constate que de nombreux services en ligne ne rendent pas les services attendus par les personnes handicapées et plus largement, les personnes en discapacité partielle temporaire (personne ayant oublié ses lunettes, ayant un bras cassé) ou permanente (accidentés de la vie). Par exemple, les services suivants présentent des problèmes :
le manque de solutions harmonisées, notamment l'impossibilité d'accéder au numéro d'urgence 112 à partir de téléphones à texte dans de nombreux États membres ;
le manque de solutions interopérables pour des Technologies de l'information et de la communication (TIC) accessibles ;
l'incompatibilité des logiciels avec les dispositifs d'assistance : les narrateurs de lecture d'écran destinés aux aveugles sont souvent inutilisables après la mise en service de nouveaux systèmes d'exploitation ;
l'interférence entre les produits usuels et les dispositifs d'assistance, par exemple entre les GSM et les appareils auditifs ;
l'absence de normes à l'échelle européenne: il existe par exemple sept systèmes de téléphone à texte, incompatibles entre eux, destinés aux sourds et aux malentendants ;
le manque de services adéquats: de nombreux sites web, par exemple, sont d'une trop grande complexité pour les utilisateurs inexpérimentés ou ayant des difficultés cognitives ou sont impossibles à lire et à parcourir pour les malvoyants ;
l'absence de produits et services pour certains groupes, par exemple les communications téléphoniques pour les utilisateurs des langues des signes ;
la conception physique des appareils, qui constitue une source de difficultés, par exemple pour l'utilisation des claviers et écrans de nombreux appareils ;
le manque de contenus accessibles ;
le choix restreint des services de communication électronique, leur qualité et leur prix.
En ce qui concerne le domaine OpenSource, la réflexion vient à peine de commencer. Pourtant, l'e-accessibilité ou accessiblité numérique et les produits et services des technologies d'assistance afférents figurent aujourd'hui parmi les objectifs à moyen terme des plus grands fabricants européens de technologies courantes, ainsi que ceux d'autres régions du monde.
Un certain nombre de directives européennes en rapport avec la société de l'information contiennent des clauses relatives à l'intégration des personnes handicapées et des personnes âgées. Il s'agit notamment des directives sur les communications électroniques, en particulier la directive-cadre (Directive 2002/21/CE.) et la directive « service universel » (Directive 2002/22/CE.), de la directive sur les équipements hertziens et les équipements terminaux de télécommunications (Directive 1999/5/CE), de la directive sur les procédures de passation des marchés publics (Directives 2004/17/CE et 2004/18/CE) et de la directive sur l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail (Directive 2000/78/CE).
Le 13 septembre 2005, la Commission européenne a émis une communication sur le sujet, consistant principalement en piste de réflexion pour de futurs travaux.
Plusieurs pays ont déjà pris des dispositions légales dans ce sens, comme par exemple le Royaume Uni, l'Irlande, l'Allemagne ou l'Italie.
L'accessibilité numérique recouvre ainsi, par exemple :
la télévision numérique et la radio numérique, les téléphones mobiles de troisième génération les communications à large bande en ce qui concerne les normes et la compatibilité ainsi que la conception des services et du matériel; des logiciels de manière à renforcer l'accessibilité plutôt que de la réduire.
La prise en compte de ces aspects, qui étaient précédemment considérés comme intéressant uniquement un groupe cible spécifique de la population, aura en réalité des retombées positives pour la majorité des utilisateurs des technologies.
L'Europe reconnaît l'accessibilité numérique comme une obligation citoyenne. La législation européenne a reconnu l'importance cruciale de l'emploi et du travail pour garantir l'égalité des chances pour tous, contribuer fortement à la pleine participation à la vie économique, culturelle et sociale et permettre aux citoyens de concrétiser leur potentiel. Les retombées éventuelles plaident manifestement pour une plus large diffusion de produits et services TIC accessibles et de qualité, ce qui favorisera la capacité d'insertion professionnelle, une meilleure intégration sociale et permettra aux individus de vivre plus longtemps de manière autonome. La directive 2000/78/CE du Conseil, du 27 novembre 2000, se fixe clairement l'objectif (à l'article 1er)
(...) d'établir un cadre général pour lutter contre la discrimination fondée sur la religion ou les convictions, l'handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle, en ce qui concerne l'emploi et le travail, en vue de mettre en œuvre, dans les États membres, le principe de l'égalité de traitement.
La directive indique en particulier qu'
Il convient de prévoir des mesures appropriées, c'est-à-dire, des mesures efficaces et pratiques destinées à aménager le poste de travail en fonction du handicap, par exemple en procédant à un aménagement des locaux ou à une adaptation des équipements,(…).
La Commission a entrepris des initiatives dans le cadre des deux plans d'action eEurope de manière à instaurer une société de l'information plus accessible. Le plan d'action de 2002 comprenait une ligne d'action distincte s'occupant de ces questions. Il recommandait :
l'adoption des instructions de l'initiative pour l'accessibilité du web (Web Accessibility Initiative, WAI) ,
la mise au point d'un programme d'études européen de conception pour tous (Design for All, DFA)
ainsi que le renforcement des technologies d'assistance et la normalisation de la DFA.
Le plan d'action eEurope 2005 visait à tenir compte de l'e-inclusion dans toutes les lignes d'action. Il proposait en outre d'introduire des exigences en matière d'accessibilité des TIC dans les marchés publics.
Dans sa réflexion sur l'E-inclusion [en], elle constate que de nombreux services en ligne ne rendent pas les services attendus par les personnes handicapées et plus largement, les personnes en discapacité partielle temporaire (personne ayant oublié ses lunettes, ayant un bras cassé) ou permanente (accidentés de la vie). Par exemple, les services suivants présentent des problèmes :
le manque de solutions harmonisées, notamment l'impossibilité d'accéder au numéro d'urgence 112 à partir de téléphones à texte dans de nombreux États membres ;
le manque de solutions interopérables pour des Technologies de l'information et de la communication (TIC) accessibles ;
l'incompatibilité des logiciels avec les dispositifs d'assistance : les narrateurs de lecture d'écran destinés aux aveugles sont souvent inutilisables après la mise en service de nouveaux systèmes d'exploitation ;
l'interférence entre les produits usuels et les dispositifs d'assistance, par exemple entre les GSM et les appareils auditifs ;
l'absence de normes à l'échelle européenne: il existe par exemple sept systèmes de téléphone à texte, incompatibles entre eux, destinés aux sourds et aux malentendants ;
le manque de services adéquats: de nombreux sites web, par exemple, sont d'une trop grande complexité pour les utilisateurs inexpérimentés ou ayant des difficultés cognitives ou sont impossibles à lire et à parcourir pour les malvoyants ;
l'absence de produits et services pour certains groupes, par exemple les communications téléphoniques pour les utilisateurs des langues des signes ;
la conception physique des appareils, qui constitue une source de difficultés, par exemple pour l'utilisation des claviers et écrans de nombreux appareils ;
le manque de contenus accessibles ;
le choix restreint des services de communication électronique, leur qualité et leur prix.
En ce qui concerne le domaine OpenSource, la réflexion vient à peine de commencer. Pourtant, l'e-accessibilité ou accessiblité numérique et les produits et services des technologies d'assistance afférents figurent aujourd'hui parmi les objectifs à moyen terme des plus grands fabricants européens de technologies courantes, ainsi que ceux d'autres régions du monde.
Un certain nombre de directives européennes en rapport avec la société de l'information contiennent des clauses relatives à l'intégration des personnes handicapées et des personnes âgées. Il s'agit notamment des directives sur les communications électroniques, en particulier la directive-cadre (Directive 2002/21/CE.) et la directive « service universel » (Directive 2002/22/CE.), de la directive sur les équipements hertziens et les équipements terminaux de télécommunications (Directive 1999/5/CE), de la directive sur les procédures de passation des marchés publics (Directives 2004/17/CE et 2004/18/CE) et de la directive sur l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail (Directive 2000/78/CE).
Le 13 septembre 2005, la Commission européenne a émis une communication sur le sujet, consistant principalement en piste de réflexion pour de futurs travaux.
Plusieurs pays ont déjà pris des dispositions légales dans ce sens, comme par exemple le Royaume Uni, l'Irlande, l'Allemagne ou l'Italie.
1 commentaire:
amélioration de la mise en page du site,sinon un contenu riche
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