Google vient d’annoncer le lancement de la version bêta de son navigateur maison, Google Chrome. Une nouvelle machine de guerre du géant de l'Internet ?
Dans une guerre dominée par Internet Explorer qui garde, selon les régions, une part de marché oscillant entre 70 et 80%, face à un principal challenger Firefox, on se demande ce que pourrait apporter en plus Google aux habitués d’IE et aux supporters de Firefox.
Selon Google, son navigateur devrait lui permettre de contribuer à améliorer l'expérience des internautes, tout en stimulant l'innovation sur la toile.
«Chaque employé de Google passe le plus clair de son temps sur un navigateur. Nous recherchons, nous discutons, nous envoyons des emails, et nous collaborons. Dans notre temps libre, nous consommons, nous lisons des articles, et gardons le contact avec nos amis - le tout en utilisant un navigateur. Parce que nous passons beaucoup de temps en ligne, nous nous sommes demandé quel type de navigateur existerait si nous reprenions depuis la base pour élaborer un navigateur utilisant les meilleurs éléments. Le web a énormément évolué, c'est certain, de simples pages en texte vers de riches applications. C'est pourquoi nous nous devions de complètement repenser le navigateur. Ce dont nous avions réellement besoin n'était pas un simple navigateur, mais plutôt une plateforme moderne pour les pages web et les applications, et c'est ce que nous avons conçu».
Et le communiqué de poursuivre en précisant qu’«en surface, le navigateur que nous avons élaboré est simple et épuré. Pour la plupart des gens, ce n'est pas le navigateur qui compte. Ce n'est qu'un outil pour lire ce qui importe vraiment -les pages, les sites et les applications qui constituent le web. Tout comme la page d'accueil de Google, Google Chrome est propre et rapide. Il s'efface et vous emmène là où vous voulez aller».
«Derrière cette apparence, nous sommes parvenus à établir les fondations d'un navigateur capable d'afficher les applications les plus complexes beaucoup mieux. En isolant chaque onglet dans une "sandbox" (bac à sable, en français), nous sommes en mesure d'empêcher un onglet de planter si un autre plante, et de fournir une protection accrue contre les sites malveillants. La vitesse est elle aussi améliorée, ainsi que le temps de réponse. Nous avons également construit un moteur JavaScript plus puissant, en version 8, afin de motoriser la prochaine génération d'applications web, ce qui n'est pas possible avec les navigateurs actuels».
Pour cette première version bêta, Google précisera que cette version est loin d'être aboutie. Nous lançons cette bêta version pour Windows afin de susciter les discussions et d'entendre les retours. Nous travaillons avec acharnement sur les versions Mac et Linux, et nous continuerons à rendre le navigateur encore plus rapide et robuste.
Google n’oublie pas dans son communiqué de reconnaître une dette envers plusieurs projets Open Source, et s’engage à continuer à les soutenir. Nous avons utilisé des composants du WebKit d'Apple ainsi que de Mozilla Firefox, parmi d'autres -et dans cet esprit, nous publions l'intégralité de notre code sous licence libre. Tout en lançant un appel à une collaboration avec la communauté dans son ensemble afin faire évoluer le web.
Dans une guerre dominée par Internet Explorer qui garde, selon les régions, une part de marché oscillant entre 70 et 80%, face à un principal challenger Firefox, on se demande ce que pourrait apporter en plus Google aux habitués d’IE et aux supporters de Firefox.
Selon Google, son navigateur devrait lui permettre de contribuer à améliorer l'expérience des internautes, tout en stimulant l'innovation sur la toile.
«Chaque employé de Google passe le plus clair de son temps sur un navigateur. Nous recherchons, nous discutons, nous envoyons des emails, et nous collaborons. Dans notre temps libre, nous consommons, nous lisons des articles, et gardons le contact avec nos amis - le tout en utilisant un navigateur. Parce que nous passons beaucoup de temps en ligne, nous nous sommes demandé quel type de navigateur existerait si nous reprenions depuis la base pour élaborer un navigateur utilisant les meilleurs éléments. Le web a énormément évolué, c'est certain, de simples pages en texte vers de riches applications. C'est pourquoi nous nous devions de complètement repenser le navigateur. Ce dont nous avions réellement besoin n'était pas un simple navigateur, mais plutôt une plateforme moderne pour les pages web et les applications, et c'est ce que nous avons conçu».
Et le communiqué de poursuivre en précisant qu’«en surface, le navigateur que nous avons élaboré est simple et épuré. Pour la plupart des gens, ce n'est pas le navigateur qui compte. Ce n'est qu'un outil pour lire ce qui importe vraiment -les pages, les sites et les applications qui constituent le web. Tout comme la page d'accueil de Google, Google Chrome est propre et rapide. Il s'efface et vous emmène là où vous voulez aller».
«Derrière cette apparence, nous sommes parvenus à établir les fondations d'un navigateur capable d'afficher les applications les plus complexes beaucoup mieux. En isolant chaque onglet dans une "sandbox" (bac à sable, en français), nous sommes en mesure d'empêcher un onglet de planter si un autre plante, et de fournir une protection accrue contre les sites malveillants. La vitesse est elle aussi améliorée, ainsi que le temps de réponse. Nous avons également construit un moteur JavaScript plus puissant, en version 8, afin de motoriser la prochaine génération d'applications web, ce qui n'est pas possible avec les navigateurs actuels».
Pour cette première version bêta, Google précisera que cette version est loin d'être aboutie. Nous lançons cette bêta version pour Windows afin de susciter les discussions et d'entendre les retours. Nous travaillons avec acharnement sur les versions Mac et Linux, et nous continuerons à rendre le navigateur encore plus rapide et robuste.
Google n’oublie pas dans son communiqué de reconnaître une dette envers plusieurs projets Open Source, et s’engage à continuer à les soutenir. Nous avons utilisé des composants du WebKit d'Apple ainsi que de Mozilla Firefox, parmi d'autres -et dans cet esprit, nous publions l'intégralité de notre code sous licence libre. Tout en lançant un appel à une collaboration avec la communauté dans son ensemble afin faire évoluer le web.
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