G.skander.tunisieaffaire.Le système de la CNAM reste l'un des plus importants projets initié par le Président Ben Ali. En effet, nul avant lui n'a voulu ou pu s'attaquer à un sujet difficile, complexe et coûteux…
Mais après avoir résolue des problématiques plus urgentes, comme l'éducation, le logement, l'accès à l'eau et à l'électricité, la réduction de la pauvreté et le développement de l'infrastructure, il reste à la Tunisie deux défis majeurs à relever : la réduction du chômage et l'amélioration du système de santé.
Donc, nul ne doute que la CNAM est un très grand acquis, un pas géant pour tous les tunisiens, du moins dans sa philosophie et sa conception d'origine. Sachant au passage qu'un système de santé et par définition coûteux, complexe et lourd dans sa mise en oeuvre et acceptant que dans le démarrage, il est tout a fait normal d'observer des lacunes, des dysfonctionnements, des retards et même des aberrations, mais ce système est-il réellement viable à moyen et long terme ?
On pense que la CNAM risque d'échouer à cause de 3 facteurs majeurs:
Tout d'abord, la CNAM a échoué pour le moment du moins à relancer le système privé de santé, dans le sens où du fait du faible plafond annuel de remboursement de 200 DT par personne et de 50 DT par personne ayant droit par an. 70% des tunisiens ont choisi et à titre logique le système de santé public, donc ce qui ne contribue ni à désengorger les hôpitaux, ni améliorer les prestations de soins dans la filière publique.
Deuxièment, en l'absence d'un système informatisé en temps réel et une gestion de système de santé par carte intelligente, il sera impossible de mettre en place le système du tiers payants.
En effet, plusieurs affiliés conscients de cette lacune du suivie du plafond de remboursement annuel, ont consommé 3 à 5 fois leurs plafonds autorisés, et ce, sans que le prestataire de soins ne peut le vérifier où la CNAM s'y opposer en temps réel.
Conséquence : les prestataires de soins devant le refus de la CNAM de les rembourser, refusent d'appliquer et à juste titre le système du tiers payants. Outre la complexité de suivi, la lourdeur de remboursement, la perte de dossiers et l'accumulation des demandes.
Troisièmement, sans la mise en place d'une Agence CNAM virtuelle, il sera impossible d'accueillir, de traiter et de répondre aux besoins de 10 millions d'affiliés, de plus en plus nombreux dans les agences CNAM et ce pour n'importe quel service.
Faut-il faire la queue pour retirer un formulaire ? Ou vérifier son remboursement ? Ou avoir un relevé de suivie du plafond annuel ?
Pourquoi ne pas mettre en place un portail sécurisé ? Où le citoyen peut sans se déplacer retirer n'importe quel formulaire, ou suivre l'avancée de son dossier, ou de son règlement, imprimer son relevé de compte santé, ou encore faire une requête.
Sans l'apport des TIC, la CNAM risque de sombrer dans une gestion de plus en lourde et de plus en plus coûteuse et d'être inefficace.
On doute de la gestion de la CNAM car le budget alloué aux TIC dans cette institution est dérisoire, en dessous d'un budget d'investissement annuel dans les TIC de 5 millions de DT, la CNAM ne sera jamais viable, du moins à notre point de vue !
Mais après avoir résolue des problématiques plus urgentes, comme l'éducation, le logement, l'accès à l'eau et à l'électricité, la réduction de la pauvreté et le développement de l'infrastructure, il reste à la Tunisie deux défis majeurs à relever : la réduction du chômage et l'amélioration du système de santé.
Donc, nul ne doute que la CNAM est un très grand acquis, un pas géant pour tous les tunisiens, du moins dans sa philosophie et sa conception d'origine. Sachant au passage qu'un système de santé et par définition coûteux, complexe et lourd dans sa mise en oeuvre et acceptant que dans le démarrage, il est tout a fait normal d'observer des lacunes, des dysfonctionnements, des retards et même des aberrations, mais ce système est-il réellement viable à moyen et long terme ?
On pense que la CNAM risque d'échouer à cause de 3 facteurs majeurs:
Tout d'abord, la CNAM a échoué pour le moment du moins à relancer le système privé de santé, dans le sens où du fait du faible plafond annuel de remboursement de 200 DT par personne et de 50 DT par personne ayant droit par an. 70% des tunisiens ont choisi et à titre logique le système de santé public, donc ce qui ne contribue ni à désengorger les hôpitaux, ni améliorer les prestations de soins dans la filière publique.
Deuxièment, en l'absence d'un système informatisé en temps réel et une gestion de système de santé par carte intelligente, il sera impossible de mettre en place le système du tiers payants.
En effet, plusieurs affiliés conscients de cette lacune du suivie du plafond de remboursement annuel, ont consommé 3 à 5 fois leurs plafonds autorisés, et ce, sans que le prestataire de soins ne peut le vérifier où la CNAM s'y opposer en temps réel.
Conséquence : les prestataires de soins devant le refus de la CNAM de les rembourser, refusent d'appliquer et à juste titre le système du tiers payants. Outre la complexité de suivi, la lourdeur de remboursement, la perte de dossiers et l'accumulation des demandes.
Troisièmement, sans la mise en place d'une Agence CNAM virtuelle, il sera impossible d'accueillir, de traiter et de répondre aux besoins de 10 millions d'affiliés, de plus en plus nombreux dans les agences CNAM et ce pour n'importe quel service.
Faut-il faire la queue pour retirer un formulaire ? Ou vérifier son remboursement ? Ou avoir un relevé de suivie du plafond annuel ?
Pourquoi ne pas mettre en place un portail sécurisé ? Où le citoyen peut sans se déplacer retirer n'importe quel formulaire, ou suivre l'avancée de son dossier, ou de son règlement, imprimer son relevé de compte santé, ou encore faire une requête.
Sans l'apport des TIC, la CNAM risque de sombrer dans une gestion de plus en lourde et de plus en plus coûteuse et d'être inefficace.
On doute de la gestion de la CNAM car le budget alloué aux TIC dans cette institution est dérisoire, en dessous d'un budget d'investissement annuel dans les TIC de 5 millions de DT, la CNAM ne sera jamais viable, du moins à notre point de vue !
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