K. Boumiza.africanmanager.Le baril de pétrole Brent pour livraison en octobre échangé à Londres, est passé jeudi 11 septembre 2008, sous les 98 dollars, touchant 97,85 dollars et réalise ainsi son record au plus bas depuis le mois de février dernier. Et même s’il avait, en fin de semaine très légèrement remonté au-dessus de la barre des 100 Usd, il redevient tout de même nettement plus abordable pour des économies comme celle de la Tunisie. Dans le sillage, les prix de presque la totalité des matières premières, s’orientent, inexorablement selon les experts, vers la baisse.
Dans la foulée aussi de cet effritement continu depuis plusieurs semaines, des prix du pétrole, on constate cependant un raffermissement du billet vert, qui touche un de ses plus hauts pics depuis un an, à 1,39 dollar pour un euro. Expliquant cela par un ralentissement économique plus important que prévu, la Commission européenne avait abaissé mercredi dernier sa prévision de croissance 2008 pour la zone euro à 1,3%, contre 1,7% auparavant en estimant que la zone euro va éviter de justesse la récession.
Ces quatre informations contenues dans ces quelques paragraphes (baisse du prix du pétrole, baisse des prix des matières premières, hausse du dollar américain et la croissance européenne plus lente), apportent à la fois de bonnes et de moins bonnes nouvelles pour une économie tunisienne qui a été fortement contrainte.
En effet, il est permis de penser que cette baisse du prix du pétrole est de nature à soulager le budget tunisien à travers la baisse des charges de la Caisse de Compensation. Le gouvernement tunisien avait pendant plusieurs mois longtemps mis en exergue que chaque dollar ajouté sur les prix du pétrole, depuis qu’ils avaient dépassé les 100 dollars, équivalait pour lui à une charge supplémentaire de 5 MDT. Il est désormais permis de faire le raisonnement contraire. Il est aussi permis de penser que ce revirement vers la baisse des matières premières, soulagera la balance commerciale d’une Tunisie à l’industrie de transformation. Cette baisse devrait, normalement, signifier une baisse (à quantifier !) des coûts de production et amener à une certaine baisse des prix domestiques. Il semble en effet normal que ces industriels qui avaient vite de répercuter les augmentations des prix internationaux sur ceux de leurs ventes locales, devraient maintenant à leur tour amorcer la décrue.
Pour l’instant, il n’en est rien et on ne voit nulle part des baisses de prix, ni à la pompe, ni sur les étagères. L’inflation, où l’une des composantes est l’inflation importée, pourrait pourtant en bénéficier. Pour l’instant aussi, la politique de communication du gouvernement tunisien ne change pas de cap et garde le silence sur ces nouveaux développements et se garde bien de tout commentaire.
Dans la foulée aussi de cet effritement continu depuis plusieurs semaines, des prix du pétrole, on constate cependant un raffermissement du billet vert, qui touche un de ses plus hauts pics depuis un an, à 1,39 dollar pour un euro. Expliquant cela par un ralentissement économique plus important que prévu, la Commission européenne avait abaissé mercredi dernier sa prévision de croissance 2008 pour la zone euro à 1,3%, contre 1,7% auparavant en estimant que la zone euro va éviter de justesse la récession.
Ces quatre informations contenues dans ces quelques paragraphes (baisse du prix du pétrole, baisse des prix des matières premières, hausse du dollar américain et la croissance européenne plus lente), apportent à la fois de bonnes et de moins bonnes nouvelles pour une économie tunisienne qui a été fortement contrainte.
En effet, il est permis de penser que cette baisse du prix du pétrole est de nature à soulager le budget tunisien à travers la baisse des charges de la Caisse de Compensation. Le gouvernement tunisien avait pendant plusieurs mois longtemps mis en exergue que chaque dollar ajouté sur les prix du pétrole, depuis qu’ils avaient dépassé les 100 dollars, équivalait pour lui à une charge supplémentaire de 5 MDT. Il est désormais permis de faire le raisonnement contraire. Il est aussi permis de penser que ce revirement vers la baisse des matières premières, soulagera la balance commerciale d’une Tunisie à l’industrie de transformation. Cette baisse devrait, normalement, signifier une baisse (à quantifier !) des coûts de production et amener à une certaine baisse des prix domestiques. Il semble en effet normal que ces industriels qui avaient vite de répercuter les augmentations des prix internationaux sur ceux de leurs ventes locales, devraient maintenant à leur tour amorcer la décrue.
Pour l’instant, il n’en est rien et on ne voit nulle part des baisses de prix, ni à la pompe, ni sur les étagères. L’inflation, où l’une des composantes est l’inflation importée, pourrait pourtant en bénéficier. Pour l’instant aussi, la politique de communication du gouvernement tunisien ne change pas de cap et garde le silence sur ces nouveaux développements et se garde bien de tout commentaire.
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