Le mégaprojet de Sama Dubaï
Baptisé « la Cité du siècle », ce projet devrait faire émerger une nouvelle ville sur les berges du Lac sud de Tunis avec des tours, des quartiers résidentiels, des stations balnéaires, des complexes hôteliers luxueux, des bâtiments multidisciplinaires, des quais pour les yachts ainsi que des espaces sportifs et culturels.
En outre, l’investissement de Sama Dubaï génèrera un flux moyen de 1200 millions de dinars par an sur les 15 ans de la durée des travaux, et réalisera un taux de croissance de 12% en moyenne par an durant cette période, ce qui représente 0,6 point additionnel pour le taux de croissance annuel moyen. Il est à noter par ailleurs la mise en place de ce mégaprojet permettra de créer près de 140 mille emplois directs, avec une priorité accordée aux compétences tunisiennes.
Rien ne sera laissé au hasard et la dimension environnementale fera l’objet d’une attention particulière, notamment avec des espaces verts et 14 kilomètres de promenades. D’autre part, le style architectural local tunisois sera respecté.
Situé à 75 km de la capitale, le futur aéroport international d’Enfidha sera en mesure d’accueillir plus de 30 millions de passagers par an. Etendu sur une superficie de 5700 hectares, ce grand projet fera de la Tunisie un centre international de commerce et de services, doté d’une infrastructure moderne au service d’une économie nouvelle. Cet aéroport sera ainsi le plus imposant du continent africain et sera totalement intégré au tissu urbain.
L’étude de faisabilité a été réalisée par ADP (Aéroports de Paris) pour un montant qui s’élèverait à environ 10 millions d’euros. Le groupe turc TAV, Airport Holding Co, a été sélectionné au terme d’un appel d’offres international, pour construire, financer et exploiter, durant quarante ans, la concession de l’aéroport d’Enfidha.
Le pont de Radès–La Goulette
Le projet du pont de Radès–La Goulette est cofinancé par la Tunisie et le Japon pour un montant estimé à 141 millions de dinars. Les travaux ont démarré en août 2004. Ceux-ci portent sur une distance de 14,65 km, dont 12,65 de routes rapides urbaines à 2×2 voies, en plus des ouvrages d’art dont un pont haubané.
L’objectif du projet est de créer une liaison permanente, rapide et directe entre les banlieues nord et sud. Ce projet permettra également de désencombrer le trafic des routes d’accès nord de la capitale et la traversée des villes du Kram et de La Goulette, et de mettre en place une liaison entre les ports de Radès, La Goulette et la voierie structurante.
Les composantes du projet sont réparties en 4 lots :- Le pont principal : Il s’agit d’un pont en béton d’une longueur de 260 mètres. Il se caractérise par une largeur de 23,5 mètres et une hauteur des pylônes de 45 mètres.- La liaison sud : Il s’agit d’une route de 2,6 km de longueur. Elle reliera la MC 33 côté Radès, au pont principal.- L’échangeur : Il sera aménagé sur la voie express en face du pont principal, du côté du lac nord de Tunis.- La liaison nord : Elle consiste en l’aménagement d’une voie rapide sur 6,5 km reliant la voie express Tunis–La Goulette à la voie express La Marsa–Gammarth.
Le projet de Tunis Sports City
Le projet de Tunis Sports City se distingue par son concept novateur alliant sport et urbanisme intégré. Mis en œuvre par le géant émirati Bukhatir Group, il permettra l’émergence d’une cité d’exception qui s’étendra sur 255 hectares. Cette cité, dont le coût global est estimé à 6,5 milliards de dinars, comportera notamment un pôle sportif multidisciplinaire de haut niveau. Elle comprendra en effet un terrain de golf ainsi que 9 académies sportives dédiées au football, au volley-ball, au basket-ball, au hand-ball, au tennis, à la natation, à l’athlétisme et à d’autres disciplines. L’aspect formation y revêt une dimension importante dans la mesure où des professionnels de renommée internationale viendront former et entraîner de jeunes sportifs tunisiens et étrangers. Au total, 36 hectares seront consacrés à l’éducation physique comprenant un stade de football d’une capacité d’accueil de 10 mille spectateurs, une salle omnisports de 5000 places, ainsi qu’une piscine olympique.
Le projet « Bled El Ward »
La réalisation de la première phase, portant le nom de « Diar El Fell » et comportant une cité sportive et des résidences, s’étalera sur une période de 5 ans. « Diar El Fell » s’étendra sur 300 hectares, dont 110 ha de plans d’eau. Il faut savoir que le projet « Bled El Ward », dont les travaux dureront 20 ans, offrira pas moins de 10 mille emplois. Les prestations de conseil et d’études seront confiées à des experts tunisiens.
Le Port Financier de Tunis
Le Port Financier de Tunis est un mégaprojet de développement économique promu par la Gulf Finance House. Il s’agit du premier centre financier off-shore d’Afrique du Nord. Ce projet, dont le montant d’investissement s’élève à 3 milliards de dollars, s’étendra sur 450 hectares dans la zone de Raoued (nord de Tunis). Il comprendra un « corporate center », un centre d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurances et un centre de transactions. A ceci s’ajouteront une marina et un complexe commercial et résidentiel. Les travaux devraient s’achever en 2010.
Le projet du Port Financier de Tunis permettra de hisser la Tunisie au rang de hub financier régional. Doté d’une infrastructure moderne et futuriste, il intégrera la sphère financière internationale et permettra au pays d’accroître sa notoriété financière en développant des services financiers off-shore de pointe.
La Cité de la culture
Erigée sur une superficie de 9 hectares, cette grande réalisation architecturale et culturelle, dont le coût est estimé à 70 millions de dinars, comportera un ensemble de spectacles scéniques, dont un Opéra de 1800 places, une salle de théâtre expérimental de 300 places et 7 studios de production de musique, de théâtre et de danse.
Quant à la deuxième partie s’étalant sur un périmètre de 22000 m2, elle inclut essentiellement un musée national des civilisations. Le projet a démarré en février 2006. Cette grande réalisation se développera autour de cinq thématiques différentes retraçant l’histoire de la Tunisie. Il s’agit d’un musée sans collections, ni pièces authentiques où le visiteur devrait pouvoir voyager à travers une scénographie muséologique basée sur des moyens audiovisuels et informatiques.
Le style arabo-musulman de l’architecture de cette cité lui donnera une identité propre lui permettant de se distinguer au sein du tissu d’immeubles et de banques qui l’entoure. Les plans démontrent que les concepteurs ont finalement opté pour une architecture moderne qui puise ses racines dans notre patrimoine arabo-musulman, avec ses colonnes hafsides, ses arcs de plein cintre et ses moucharabiehs.
Le projet de rénovation du quartier de la Petite Sicile s’inscrit dans le cadre des grands projets relatifs à la rénovation et à la réhabilitation urbaine de la capitale. Ce projet sera réalisé sur une superficie de 80 hectares.
Limité par Bab Alioua au sud, l’avenue Habib Bourguiba au nord, le port de Tunis à l’est et l’avenue de Carthage à l’ouest, il comprendra, un parking à étages sur 7492 m2, deux tours gigantesques jumelles, une station de transport multimodal (une gare principale (train), une station de bus et de taxis et une station de métro), des immeubles résidentiels et administratifs, ainsi que des espaces culturels, sociaux et commerciaux.
Les grandes orientations du projet ont été définies après une consultation auprès de bureaux de conseil tunisiens. Il s’agit d’un projet grandiose dans la mesure où le centre-ville, qui se trouve actuellement dans un état de dégradation alarmant, suivra le reste des mouvements urbains de la capitale, et ne restera pas enclavé entre des quartiers résidentiels et émergents de part et d’autre.
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