lundi 30 juin 2008
Piratage de eBay pour dénoncer le trafic d'êtres humains
Le message du lundi matin : Gagner notre vie sans la perdre!
A bord, les marchands se conduisent comme s'ils commandaient aux Dieux eux-mêmes en pestant contre les astres, en regrettant que le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les marins qui ne "connaissent rien à l'art de la navigation".
Tant et si bien que les Dieux finissent par les entendre et décident de répondre à leurs voeux en envoyant une terrible tempête pour les punir. Les nuages noirs s'amassent à l'horizon et le vent s'annonce par petites rides de plus en plus rapprochées sur la surface de la mer. Les marins comprennent qu'ils vont vivre de terribles heures et se tiennent prêt à leurs postes, tandis que les riches marchands, heureux que les Dieux les aient entendus, raillent la couardise de l'équipage.
Au pire de la tempête, les marins s'aperçoivent qu'ils ne pourront pas s'en tirer sains et saufs sans larguer du lest. Soucieux de sauver leur navire, ils n'hésitent pas à passer les bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l'entendent pas de cette oreille et s'accrochent à leurs malles comme si c'était elles qui allaient les sauver. Ils supplient les Dieux de les épargner et pleurent comme des enfants. Le capitaine du bateau est forcé de menacer d'en jeter quelques-uns à l'eau avec leurs coffres pour qu'ils acceptent de se séparer de leur or.
L'énorme poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité. La tempête se calme aussitôt et l'équipage est sauvé. Les marins sont heureux mais les riches marchands restent silencieux : avec leur richesse, c'est leur vie qu'ils croient anéantie.
Qu'est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop souvent, pour nos biens matériels nous mettons notre santé en péril. Nous consacrons notre vie à l'argent, et la vie nous file trop vite entre les doigts.
Comment gagner notre vie... sans la perdre?
A l'image de ces marchands, moins nous avons de bagages à porter, plus notre fardeau sera léger... et moins la tempête sera redoutable.
« Celui qui perd la richesse perd beaucoup. Celui qui perd un ami perd davantage. Mais celui qui perd courage perd tout. » Cervantes
Tunis Club des TIC
Bon debut de semaine !
le télétravail , un bon plan !
Asma, prestataire de services en comptabilité, travaille à distance avec ses clients du bâtiment. Secrétariat, comptabilité, en totale autonomie elle exécute ses tâches à la maison. Mondher , programmeur en informatique, développe ses logiciels depuis chez lui lorsqu’il ne souhaite pas se rendre au bureau. Grâce au télétravail, Hajer pu retrouver un emploi adapté à son handicap après 20 ans d’absence sur le marché du travail. Ces exemples ne sont évidemment pas les seuls. Tout porte à croire que la combinaison séduit de plus en plus de salariés même s’il est difficile d’avoir des données statistiques. Aucune étude locale n’a pour le moment été menée sur le sujet. “Mais on ne peut nier son existence ou son développement”.
vendredi 27 juin 2008
Friday aware : Quels sont les gros cailloux dans votre vies ?
Debout, devant ce groupe (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser uneexpérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, si Mokhtar sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question :
"Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondît: "Probablement pas !".
"Bien !" répondît si Mokhtar.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent :
"Non!".
"Bien!" répondît le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'a ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de cecours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondît le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :
"Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Si Mokhtar leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Vous relaxer ?"
"Prendre le temps... ?"
"Ou... tout autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier,le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, Si Mokhtar que dieu ait son âme salua son auditoire et quitta lentement la salle.
L’Italien Gigi Buffon est le joueur le plus dangereux de l’Euro 2008… sur Internet
Internet est la première source vers laquelle on se tourne pour connaître instantanément les derniers résultats, les prochaines rencontres et les nouvelles des joueurs. Les meilleurs joueurs sur le terrain sont les plus populaires, mais ces stars du foot sont également très appréciées des cybercriminels… pour appâter en ligne. Les escrocs du Web profitent ainsi des noms des joueurs les plus populaires de l’Euro 2008 pour s’infiltrer dans votre PC et se faire de l’argent en y plaçant du spyware, des adwares ou du spam, et pourquoi pas en s’appropriant des informations pour voler votre identité.
L’utilisation des stars du football et d’autres célébrités, pour appâter les scams, a augmenté rapidement ces dernières années et tout est fait pour inciter les fans à télécharger des fichiers MP3 ou autre lien, qui ne sont pas toujours ce dont ils ont l’air.
Avec l’Euro 2008, McAfee s’est associé à la fièvre du foot, mais surtout a travaillé pour évaluer quels sont les joueurs les plus dangereux, sur le terrain comme dans le cyberespace.
Avec ses arrêts « mortels », l’Italien Gianluigi "Gigi" Buffon est dangereux dans les buts, mais il est aussi l’un des plus dangereux footballeurs dans le cyberespace, son nom se retrouvant sur les sites Web les plus "douteux". De même, l’Italie, tenante du titre, est redoutée sur le terrain mais tout aussi risquée dans le cyberespace, avec le plus grand nombre de joueurs au hit-parade des sites à risques.
Pour l’Euro 2008, les 10 joueurs les plus dangereux dans le cyberespace sont :
3.Fabio Cannavaro
4.Klass Jan Huntelaar
5.Freddie Ljungberg
6.Luis Felipe Scolari
7.Tomas Grigera
8. Martin Harnik
9.Cennaro Gattuso
10.Ruud Van Nistelrooy
Et félicitation à l'Espagne qui a remporté hier la coupe d'Europe! 1-0 contre l'Allemagne à la à Vienne en Autriche. Fernando Torres a marqué l’unique but de la partie en première demie. La dernière victoire des Espagnols au Championnat européen remonte à 1964.
Nous avons les technologies, comment avoir la croissance ?
Elles se trompent. L'impact de la sous-utilisation des TIC dans l'économie française est estimé à 1,5 point de croissance. Et si, côté entreprises utilisatrices, on s'équipe peu et on utilise mal, côté entreprises fournisseurs, on crée des technologies, mais on n'en développe pas l'usage. Le fort taux d'équipement des foyers français en accès haut débit est une avancée majeure, mais ne doit pas être perçu comme un aboutissement : il a fallu pour y arriver une baisse drastique des prix et la promesse d'un nouveau service (la téléphonie en VoIP). Dans les faits, c'est ce nouvel usage qui a provoqué l'équipement des foyers et non l'inverse : s'en est suivi un cercle vertueux où l'équipement engendre à son tour de nouveaux usages.
L'équipement seul ne suffit pas. La création technologique non plus. L'industrie du logiciel en France illustre bien la confusion entre création et innovation. De nombreux produits prometteurs n'ont jamais connu l'industrialisation, tandis que les réussites viennent des entreprises qui ont su porter leurs efforts non seulement sur la création du produit, mais surtout sur sa promotion et le développement de son usage. La création de valeur vient de l'usage d'une nouvelle technologie à une échelle suffisamment importante pour générer un bénéfice économique et diffuser un nouveau savoir-faire, qui constituera à son tour tant le socle que l'humus des prochaines innovations.
Comment créer chez nous cette culture de l'usage qui nous fait défaut et rend nos concurrents compétitifs ? Cette « révolution culturelle » passe par l'éducation de tous : futurs utilisateurs, ingénieurs, mais également entrepreneurs.
Cette double compétence est rare dans notre pays et faute de les trouver en France, les employeurs qui le peuvent vont les chercher à l'étranger. Sur le plan académique, le diagnostic de cette pathologie française caractérisée par une incapacité à transformer les avancées technologiques en usages, a déjà été posé : c'est le manque de transversalité de nos enseignements dans beaucoup de domaines et singulièrement en matière de TIC.
Un système d'information étant la résultante d'un système informatique et d'une organisation humaine et économique, il n'est plus possible pour un futur décideur ou un futur ingénieur de ne pas disposer d'un socle de connaissances technique et économique, indispensable pour agir sur cette composante déterminante que représente le système d'information dans la vie d'une organisation.
Le développement de ce socle de connaissances passe d'abord par des formations aux systèmes d'information, thématique encore absente du système universitaire français, dont l'intérêt majeur serait d'intégrer la dimension technologique avec celles issues du management des entreprises : stratégie, valeur, modèles économiques, usages...
Mais nous devons également remettre en question notre manière d'aborder la connaissance et favoriser les formations à double compétence, sources d'innovation et de performance, qui font émerger des profils aussi pointus technologiquement que créatifs et expérimentés commercialement. Il semble archaïque et contre-productif qu'un ingénieur conçoive des solutions techniques sans vision économique ou qu'un entrepreneur mette en place des stratégies d'entreprise sans vision des contraintes techniques ? C'est pourtant bien ce que notre système favorise et c'est ce manque de culture commune qui conduit aux errements, aux gabegies... et au retard de la France en matière économique !
La séance cynique
jeudi 26 juin 2008
L'impact du Social Media sur les marques
La définition prise dans cette étude du Social Media (cf : Le Social Media.... c'est quoi ? ou Le Guide essentiel du Social Media) englobe les activités suivantes :
Blogs
Microblogging (Twitter, Plurk ...)
Forums
Réseaux sociaux (MySpace, Facebook, ...)
Plateformes de partage de vidéo (YouTube, DailyMotion...)
Plateformes de partage de photo (FlickR...)
Podcasts
Videocasts
Wikis
Groupes de discussion
Univers virtuels
L'étude prend en compte la présence des marques sur les médias sociaux (que les messages soient positifs, négatifs ou neutres) en utilisant notamment les différents outils de veille et de recherche d'informations.
Les graphiques suivants résument deux des principaux résultats de ces études.
Nous ne sommes pas étonnés de retrouver :
le secteur de l'alimentation et des boissons (avec des marques comme Coca-Cola, StarBucks, Pepsi, McDonald's qui utilisent fortement les médias sociaux pour toucher leur cible : voir )
le secteur de l'automobile (Toyota, Ford, Jeep...) qui est notamment fortement présent sur les univers virtuels et qui utilise les médias sociaux pour promouvoir les nouveaux produits sur Internet.
Les marques les plus présentes
Le classement ci-dessous témoigne que les grandes marques internationales ont su integrer les outils de Social Media dans une démarche de discussion en ligne (cf My StarBucks Idea), ou de création de communauté (eBay, Pepsi...)
Tunisie, orientation bac 2008 sur Internet : premier tour a partir du 12 juillet
Premier Guide de bonnes pratiques en gouvernance de l'entreprise
La radioscopie de l'industrie nationale montre que 85% des PME sont des entreprises familiales, employant 10 personnes et plus. Selon les auteurs de ce projet (IACE/cellule des jeunes membres), il s'agit d'un code qui s'intéresse à la manière dont les entreprises sont dirigées et contrôlées et inclut des normes internationales et nationales reconnues de bonne conduite et de gestion responsable des entreprises.
Ce guide, fruit de discussions avec des professionnels, des représentants du conseil du marché financier (CMF), de la banque centrale (BCT) et du ministère des finances, vise à promouvoir la confiance des investisseurs nationaux et internationaux, des clients, des salariés et du public dans la gestion et le contrôle des entreprises tunisiennes.
Les plus grands axes de gouvernance explicités par le guide et partagés par plusieurs autres guides publiés à travers le monde, soulignent ses auteurs, sont l'audit interne, l'audit externe, la transparence fiscale, l'éthique et la responsabilité sociétale, le rôle et les privilèges des managers, les relations entre employés et employeurs, le conseil d'administration et le droit des actionnaires.
S'agissant du chapitre consacré aux entreprises familiales, les auteurs soulignent qu'en plus des mécanismes traditionnels de contrôle interne et externe, la gouvernance des entreprises familiales devrait permettre d'instaurer et de faire respecter la séparation psychologique et légale entre le patrimoine de l'entreprise et celui de la famille.
Il s'agit, notamment, d'impliquer un expert externe pour accompagner les changements et les transitions de la gouvernance de l'entreprise et clarifier les relations entre la familles et l'entreprise, en établissant un code de conduite familial.
La bonne gouvernance est reconnue comme étant un outil efficace, permettant d'améliorer la compétitivité de l'entreprise et un élément essentiel pour une croissance économique soutenue.
Toutefois, sa mise en place dépend de l'état de développement institutionnel général du pays et doit être adaptées à la taille, la culture et l'actionnariat de l'entreprise, ont souligné les participants au séminaire organisé sous le thème « les bonnes pratiques en gestion entre gouvernance et compétitivité », en coopération avec le centre international pour l'entreprise privée (CIPE)
Ils ont mis l'accent sur l'importance d'élaborer un système de gouvernance propre à chaque pays, capable d'offrir des avantages compétitifs et de faciliter l'accès des entreprises surtout familiales aux sources de financement.
Dix millions de millionnaires, de plus en plus indiens, chinois, brésiliens
En 2007, la planète abritait 10,1 millions de millionnaires en dollars, hors résidence principale, alors qu'ils n'étaient que 9,5 millions en 2006 (+6%), calculent la banque d'affaires américaine Merrill Lynch et de la société de conseil Capgemini dans leur étude annuelle.
Le nombre de "très grandes fortunes", possédant plus de 30 millions de dollars de patrimoine financier, a, lui, augmenté encore plus vite, de 8,8%. Ces super-riches sont 103.320 dans le monde.
Dans toutes les régions du monde, le nombre de millionnaires a augmenté en 2007, mais trois se distinguent: le Moyen-Orient (+15,6%), l'Europe de l'Est (+14,3%) et l'Amérique latine (+12,2%).
La spectaculaire hausse du prix du pétrole, des matières premières minières ou agricoles expliquent en grande partie ces taux de progression. L'envolée des marchés boursiers dans les pays émergents a également joué un rôle important, souligne l'étude.
Les deux champions viennent toutefois d'Asie et tirent leur prospérité avant tout de leur formidable croissance: l'Inde affiche une progression de 22,7% (123.000 millionnaires) et la Chine de 20,3% (415.000 millionnaires).
Le Brésil, avec son agriculture florissante, ses métaux et son éthanol, arrive en troisième position avec une progression de 19,1% (143.000 millionnaires). La Russie, grâce à son pétrole et son gaz, affiche la 10e plus forte progression (14,4% et 136.000 millionnaires), même si le rythme d'enrichissement s'y est ralenti par rapport à 2006.
A l'ombre de ces poids lourds, la Slovaquie et la République tchèque arrivent également dans les dix premiers en termes de progression avec 16% de millionnaires en plus pour la première pour un total de 4.000 et 15% de plus pour la deuxième à 17.000.
Loin de ces chiffres spectaculaires, l'Europe et l'Amérique du Nord, avec leurs taux de croissance économique bien plus modestes, se contentent de voir leur population de millionnaires augmenter de respectivement 5,3% et 4,4%, mais continuent néanmoins d'abriter le plus grand nombre de riches, respectivement 3,1 et 3,3 millions (contre 2,8 en Asie-Pacifique, 0,4 en Amérique latine et au Moyen-Orient et 0,1 en Afrique).
En France, le nombre de grandes fortunes a augmenté de 1,3% en 2007, passant de 389.260 à 394.320.
Au total, les 10,1 millions de millionnaires dans le monde détenaient 40.700 milliards de dollars d'actifs financiers en 2007, soit 4 millions de dollars chacun en moyenne. Leur fortune s'est ainsi accrue de 9,4% par rapport à 2006, estime l'étude, alors que la croissance mondiale n'a été que de 5,1%.
Pour 2008, l'évolution de la population mondiale de millionnaires dépendra principalement de l'ampleur du ralentissement économique attendu dans les pays développés et du contrôle de l'inflation dans les pays émergents, estiment les auteurs.
La crise financière qui a éclaté l'été dernier a déjà eu une incidence sur la façon dont les riches placent leur fortune puisqu'ils se sont détournés des des placement à risques. Les liquidités, dépôts et obligations, moins risqués que les actions, représentaient 44% de leurs actifs financiers.
L'étude relève enfin un fort développement des investissements de cette population dans les énergies renouvelables : 117 milliards de dollars en 2007 (+41% en deux ans), principalement dans le solaire et l'éolien.
mercredi 25 juin 2008
Bassem BOUGUERRA : Un des tunisiens de la Silicon Valley
Bassem Bouguerra, jeune ingénieur tunisien de vingt-sept ans travaillant pour le compte du célèbre moteur de recherche Yahoo, a bien voulu nous livrer son point de vue sur des problématiques aussi différentes que celle de notre système éducatif ou l'adaptabilité du concept de la «Silicon Valley» au Monde arabe…
Quand je suis venu aux USA, j'ai créé un plan pour ma carrière et j'y ai inclus le souhait de travailler dans une grande entreprise d'informatique à la Silicon Valley. Mon parcours vers Yahoo s'est fait par petites étapes (Baby Steps). Mon premier boulot en Californie était dans un kiosque puis j'ai travaillé comme serveur les nuits et les week-ends pour pouvoir payer mes études qui étaient dispendieuses. Après avoir fini mes études, j'ai décroché des jobs dans de petites boites d'informatique. Mon objectif était de maitriser mon domaine et de construire un CV qui serait mon passeport pour la Silicon Valley. Avant de décrocher mon travail à Yahoo, j'ai travaillé dans une agence interactive à San Francisco et j'ai eu la chance de travailler sur des projets pour de grands clients comme Microsoft, Nike, GAP etc... Et cela m'a permis de contacter plusieurs entreprises à Silicon Valley, y compris Yahoo où je bosse maintenant.
Je travaille dans le domaine interactif, j'utilise plusieurs technologies comme Flash, WPF, et Flex qui ont la côte actuellement.
Avez-vous eu des difficultés pour vous adapter au système de la Silicon Valley?
Le système est très simple et universel : tu as toute la liberté de t'organiser à condition de finir ton projet avec ses directives. D'ailleurs, une grande partie de mes collègues viennent d'autres pays comme l'Inde, la Chine, la France etc… Donc le système a été créé pour des gens qui n'ont pas nécessairement vécu aux USA pour pouvoir s'y adapter.
Quels ont été les principaux challenges que vous avez eu à relever?
Au niveau du travail, il n'y a pas beaucoup de challenges sauf que les produits que je crée doivent avoir une grande qualité et suivre des directives bien précises puisqu'ils seront utilisés par des millions d'utilisateurs.Avez-vous fait l'objet d'une quelconque discrimination à cause de vos origines?Absolument pas, au contraire. Les gens ici sont très chaleureux et ne font pas l'association entre un ingénieur en informatique et un homme caché dans une grotte qui utilise la religion pour justifier ses actions terroristes.
Quelles sont les leçons que vous pouvez tirer de votre travail à la Silicon?
Très simple : si l'on veut on peut ! J'ai rencontré des jeunes ici qui sont multimillionnaires rien que parce qu'ils ont cru en leurs idées et qu'ils ont eu un peu de chance. J'ai aussi appris à bien apprécier mon travail en voyant ces jeunes riches qui travaillent encore tous les jours et mènent une vie très normale, chose qu'on ne trouve pas dans le Monde arabe.
Quels sont les facteurs de réussite du système de la Silicon?
Dans les années 70, la Californie a investi dans l'éducation. Elle a annoncé publiquement qu'elle comptait accueillir tous les jeunes qui désiraient aller à l'Université et qu'elle était prête à les payer pour étudier, au moment où l'éducation était chère dans les autres Etats.Des milliers de jeunes qui étaient impatients d'apprendre ont afflué vers la Californie et ont commencé leurs projets alors qu'ils étaient encore étudiants. Un nouveau phénomène s'est créé à ce moment-là et l'on a vu naître de petites boîtes d'informatique dans la zone de la Silicon Valley, qui sont devenues par la suite des entreprises évaluées à des billions de dollars comme Microsoft, Cisco, Yahoo, Intel etc…Et depuis cette période, la zone de la Silicon Valley est devenue un centre attractif pour tous les jeunes qui ont une idée originale dans le domaine de l'informatique et chaque année on assiste à l'éclosion de plusieurs réussites comme Google, Facebook, Flickr etc…
Ce système est-il adaptable aux pays arabes ?
Pour être franc, je ne crois pas que le Monde arabe peut créer en ce moment une Silicon Valley. Notre seule chance maintenant est de choisir un domaine et de s'y spécialiser. Créer des experts dans ce domaine pour que tous les pays du monde utilisent nos services. Israël a, par exemple, choisi de se concentrer sur le domaine de la Biotechnologie et ils sont maintenant des experts. On doit apprendre de leur expérience. On doit aussi, à mon avis investir dans nos jeunes et en faire les prochains ingénieurs qui ramèneront les grandes entreprises chez nous puisque ces dernières suivent toujours le talent, n'importe où qu'il se trouve.
Avez-vous des remarques à faire sur le système éducatif tunisien?
J'ai poursuivi mes études secondaires en Tunisie, ensuite j'ai fréquenté l'Université tunisienne pendant trois Ils sont dix Tunisiens à travailler dans la Silicon Valley, ce temple de la haute technologie qui compte 6.000 entreprises telles que Yahoo, Cisco, Oracle ou Ebay.Bassem Bouguerra, jeune ingénieur tunisien de vingt-sept ans travaillant pour le compte du célèbre moteur de recherche Yahoo, a bien voulu nous livrer son point de vue sur des problématiques aussi différentes que celle de notre système éducatif ou l'adaptabilité du concept de la «Silicon Valley» au Monde arabe…
D'abord, comment avez-vous décroché un travail à Yahoo?
Quand je suis venu aux USA, j'ai créé un plan pour ma carrière et j'y ai inclus le souhait de travailler dans une grande entreprise d'informatique à la Silicon Valley. Mon parcours vers Yahoo s'est fait par petites étapes (Baby Steps). Mon premier boulot en Californie était dans un kiosque puis j'ai travaillé comme serveur les nuits et les week-ends pour pouvoir payer mes études qui étaient dispendieuses. Après avoir fini mes études, j'ai décroché des jobs dans de petites boites d'informatique. Mon objectif était de maitriser mon domaine et de construire un CV qui serait mon passeport pour la Silicon Valley. Avant de décrocher mon travail à Yahoo, j'ai travaillé dans une agence interactive à San Francisco et j'ai eu la chance de travailler sur des projets pour de grands clients comme Microsoft, Nike, GAP etc... Et cela m'a permis de contacter plusieurs entreprises à Silicon Valley, y compris Yahoo où je bosse maintenant.Dans quel domaine travaillez-vous ?Je travaille dans le domaine interactif, j'utilise plusieurs technologies comme Flash, WPF, et Flex qui ont la côte actuellement.
Avez-vous fait l'objet d'une quelconque discrimination à cause de vos origines?
Absolument pas, au contraire. Les gens ici sont très chaleureux et ne font pas l'association entre un ingénieur en informatique et un homme caché dans une grotte qui utilise la religion pour justifier ses actions terroristes.
Quelles sont les leçons que vous pouvez tirer de votre travail à la Silicon?
Très simple : si l'on veut on peut ! J'ai rencontré des jeunes ici qui sont multimillionnaires rien que parce qu'ils ont cru en leurs idées et qu'ils ont eu un peu de chance. J'ai aussi appris à bien apprécier mon travail en voyant ces jeunes riches qui travaillent encore tous les jours et mènent une vie très normale, chose qu'on ne trouve pas dans le Monde arabe.
Quels sont les facteurs de réussite du système de la Silicon?
Dans les années 70, la Californie a investi dans l'éducation. Elle a annoncé publiquement qu'elle comptait accueillir tous les jeunes qui désiraient aller à l'Université et qu'elle était prête à les payer pour étudier, au moment où l'éducation était chère dans les autres Etats.Des milliers de jeunes qui étaient impatients d'apprendre ont afflué vers la Californie et ont commencé leurs projets alors qu'ils étaient encore étudiants. Un nouveau phénomène s'est créé à ce moment-là et l'on a vu naître de petites boîtes d'informatique dans la zone de la Silicon Valley, qui sont devenues par la suite des entreprises évaluées à des billions de dollars comme Microsoft, Cisco, Yahoo, Intel etc…Et depuis cette période, la zone de la Silicon Valley est devenue un centre attractif pour tous les jeunes qui ont une idée originale dans le domaine de l'informatique et chaque année on assiste à l'éclosion de plusieurs réussites comme Google, Facebook, Flickr etc…
Ce système est-il adaptable aux pays arabes ?
Pour être franc, je ne crois pas que le Monde arabe peut créer en ce moment une Silicon Valley. Notre seule chance maintenant est de choisir un domaine et de s'y spécialiser. Créer des experts dans ce domaine pour que tous les pays du monde utilisent nos services. Israël a, par exemple, choisi de se concentrer sur le domaine de la Biotechnologie et ils sont maintenant des experts. On doit apprendre de leur expérience. On doit aussi, à mon avis investir dans nos jeunes et en faire les prochains ingénieurs qui ramèneront les grandes entreprises chez nous puisque ces dernières suivent toujours le talent, n'importe où qu'il se trouve.
Avez-vous des remarques à faire sur le système éducatif tunisien?
J'ai poursuivi mes études secondaires en Tunisie, ensuite j'ai fréquenté l'Université tunisienne pendant trois ans avant de m'envoler vers les USA où j'ai étudié pendant quatre ans. Et j'ai toujours comparé les deux systèmes. Je crois que notre système doit subir un changement considérable à savoir :
- on doit réduire la théorie et introduire plus de travaux pratiques qui touchent les problèmes réels de l'industrie tunisienne;
- on doit introduire de nouvelles matières comme la logique, la psychologie, l'étude des religions, l'éducation sexuelle pour tous les étudiants dans leurs deux premières années à l'Université ;
- laisser les étudiants choisir le programme qu'ils veulent vraiment étudier. S'ils ont cette liberté, ils excelleront. Si j'étais encore en Tunisie, j'aurais pu avoir une maîtrise en physique bien que je détestais cette matière, mais je n'avais pas le choix… ;
- laisser les étudiants utiliser les laboratoires d'informatique et l'Internet à volonté ;
- les grandes écoles, ici, comme l'Université de Californie à Berkeley, mettent des vidéos de beaucoup de leurs matières en ligne gratuitement. J'encourage les professeurs à les consulter ;
- donner plus de pouvoir aux étudiants et leur permettre de choisir leur emploi du temps et leurs professeurs. A la fin de chaque semestre, ici, tous les étudiants remplissent des formulaires d'évaluation de leurs professeurs et si le professeur ne passe pas l'évaluation, il ne pourra plus demeurer membre de la faculté ;
- laisser le choix aux étudiants de visiter les sites d'Internet qu'ils désirent.
Votre plus beau souvenir à la Silicon?
Mon premier jour à Yahoo était vraiment inoubliable. J'ai rencontré les fondateurs Jerry Yang et David Filo et j'ai apporté avec moi le drapeau tunisien que j'ai accroché dans mon bureau près d'un poster de Sidi Bou Saïd et une petite chicha.
Et votre pire souvenir?
Le jour où Yahoo a décidé de virer 1.000 employés pour des raisons stratégiques. C'était vraiment trop triste de voir des gens qui travaillaient chez Yahoo depuis plus de dix ans partir comme ça sans avoir commis d'erreur. Ils étaient tout simplement malchanceux car ils travaillaient sur des produits qui ne rapportaient pas assez de profit.Propos recueillis par Chiraz BMOn doit , à mon avis investir dans nos jeunes et en faire les prochains ingénieurs qui ramèneront les grandes entreprises chez nous puisque ces dernières suivent toujours le talent, n'importe où qu'il se trouve.
Tunisie Tic : 49 éme mondial la Tunisie est classée juste derrière l’Empire du milieu
Au vu des efforts considérables fournis par la Tunisie dans plusieurs domaines, à la tête desquels l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, le Forum économique mondial sur les facilitations au commerce international a situé notre pays à la pointe du continent.
Pour établir son rapport, le Forum économique mondial sur les facilitations au commerce international se base notamment sur des critères tels que l’efficacité et la transparence de l’administration douanière, les procédures d’import-export, la qualité des services et des infrastructures de transport, la stabilité de l’environnement et la sécurité, en plus de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Des critères de choix sur lesquels d’autres pays du Moyen-Orient ont également fait des efforts considérables, au vu de leur classement dans ce rapport.
On retrouve ainsi les Emirats Arabes Unis 23e en tête des pays arabes suivis par le Bahreïn 37e et Qatar 41e.
Alors qu’un pays comme la Chine 48e, véritable mastodonte du commerce mondial ne devance la Tunisie que d’une petite place.
Montassar Ouali, nouveau PDG de Tunisie Télécom
M. Montassar Ouali, actuel ambassadeur de Tunisie à Rome, devient donc le nouveau patron de Tunisie Télécom, une entreprise publique au capital de laquelle le groupe émirati Tecom Dig détient une participation de 35%. Rappelons que M. Ouali s’est distingué, notamment, lors de l’organisation à Tunis du Sommet Mondial sur la Société de l’information (SMSI 2005). Licencié en mathématiques de la Faculté de sciences de Tunis (1982), ingénieur en sciences de la communication (1986), docteur en sciences informatiques (1988) de l’université de Los Angeles en Californie, Montasser Ouali entame sa carrière professionnelle en 1989 en qualité de chercheur au centre de recherches Belle Northen à Ottawa, au Canada. De 1989 à 1993, il fut maître de conférences puis professeur d’enseignement supérieur à l’Ecole Nationale des sciences de l’informatique (ENSI). Le 11 novembre 1996, il est nommé secrétaire d’Etat auprès du 1er ministre chargé de l’Informatique. Le 11 avril 2001, il est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur. Le 4 septembre 2002, il est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre des Technologies, de la Communication et du Transport, chargé de l’Informatique et de l’Internet. Le 10 novembre 2004, il est nommé ministre des Technologies de la Communication. Le 13 novembre 2007, il est nommé ambassadeur de Tunisie à Rome, poste qu’il occupe jusqu’ici. |
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mardi 24 juin 2008
Eurogiciel investit en Tunisie
Compétences de haut niveau et proximité culturell
Contrairement à ses concurrents, Eurogiciel a choisi de créer en Tunisie, où elle est déjà présente, sa propre structure. Les équipes locales sont composées pour partie de collaborateurs confirmés d'Eurogiciel en France, et de compétences sélectionnées sur place pour leur capacité à s'inscrire dans la culture de l'engagement d'Eurogiciel. La Tunisie a été choisie pour ses avantages économiques mais aussi pour sa proximité culturelle, afin de maintenir un niveau optimal de qualité et de pilotage des projets.
Informatique: Signature d'accords de collaboration Microsof-CEDEAO
Le vice-président de la CEDEAO, Jean de Dieu Somda et le président de Microsoft pour l'Afrique, le Dr Cheick Diarra, ont signé ces accords samedi pour soutien du développement social et économique en Afrique de l'Ouest.
Au cours de la cérémonie, la CEDEAO et Microsoft se sont engagés à travailler ensemble à l'élaboration de programmes et solutions visant à promouvoir l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la région, qui a son tour va permettre de renforcer la compétitivité des principales industries et de stimuler l'emploi, ainsi que de renforcer les capacités institutionnelles.
"La CEDEAO reconnaît la valeur de l'utilisation de la technologie pour aider à bâtir des communautés économiques régionales fortes en Afrique de l'Ouest", a déclaré M. Somda, en ajoutant: "Travailler avec Microsoft va nous aider à susciter de nouvelles idées et initiatives afin de renforcer nos capacités institutionnelles et notre croissance économique par l'application judicieuse des TIC pour le développement".
Les deux accords, un protocole d'accord et un accord de collaboration technique, centrés sur le renforcement de l'accès des communautés à la technologie, la promotion de l'entreprise locale et le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises à travers les TIC et l'exploitation des avantages des applications électroniques dans les secteurs de la santé et de l'éducation.
Cette collaboration va également contribuer à promouvoir le transfert de compétences et la création d'une équipe de travailleurs spécialisés dans le numérique.
Ce partenariat va stimuler les efforts et programmes actuels de la CEDEAO pour la réalisation de sa mission consistant à permettre aux états membres de parvenir à l'auto-suffisance collective par le biais d'une union économique et monétaire en créant un large bloc commercial unique.
En outre, les partenaires ont accepté de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements nationaux et locaux des états membres de la CEDEAO pour mettre au point des plateformes de gouvernement électronique et promouvoir l'accès à la technologie en fournissant des conseils sur les meilleures pratiques en matière de politiques et réglementations.
Un des principaux aspects de ce travail sera de renforcer les capacités institutionnelles de la CEDEAO et de ses 15 états membres.
"L'Afrique de l'Ouest est une région pleine de potentiel, nous nous réjouissons de l'officialisation de notre partenariat avec la CEDEAO, car nous estimons qu'il n'y a pas de meilleur partenariat pour identifier les moyens d'appliquer les TIC de manière innovante afin d'accélérer le développement dans cette région", a déclaré le Dr Diarra.
"Dans le cadre de ce Potentiel Illimité, nous nous engageons à mettre les TIC à la portée des communautés, des entreprises et des organisations pour leur permettre d'accéder à de nouvelles opportunités pour être compétitives au plan mondial", a-t-il ajouté.
Ce partenariat avec la CEDEAO va se baser sur une série de programmes déjà en place en Afrique conçus pour promouvoir le développement à travers les TIC, avec des partenaires tels que l'Union africaine, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), l'Union internationale télécommunications (UIT) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (UNIDO).
Owliance Tunisie Une nouvelle référence internationale en TIC et gestion déléguée
plateforme pour 900 postes à Chotrana
Baccalauréat 2008 : l’avenir appartient aux télécoms
Les entreprises chargées de mettre en place les plateformes d’envoi doivent aussi arrondir leurs chiffres d’affaires. Comme ce fut le cas dès 2006, pour Jet Multimédia, qui a assuré la diffusion des fameux résultats.
Toujours est-il que, visiblement, les technologies de la communication ont donc conquis les Tunisiens, et font partie de leur quotidien le plus intime. Des souvenirs aussi mémorables que ceux des examens de passage, ces véritables rites initiatiques, seront désormais associés à la téléphonie mobile. Curieux d’ailleurs, que nos opérateurs n’aient pas songé à lancer une petite campagne publicitaire sur la thématique des examens. Imaginez un jeune candidat ayant réussi son passage au statut d’étudiant, gardant ce numéro téléphonique qui lui a transmis une si bonne nouvelle. Nos créatifs auraient sûrement fait des étincelles avec un tel concept de base.
Les accros du net ont aussi eu leur part. Puisque les résultats de l’examen national s’affichent aussi sur internet, avec un portail dédié au sujet, à l’adresse www.bac.tn. Autant de bouleversements technologiques, ces dernières années, qui ont bousculé les habitudes, et les vieilles traditions. On oubliera donc les vieux tableaux d’affichage, et les voix portées par un mégaphone sorti uniquement pour ces grands moments. Ces méthodes, qui paraissent aujourd’hui d’un autre âge, sont délaissées. Place à la modernité.
L’avenir des technologies, vu le nombre croissant des usages qui en sont faits, paraît donc garanti dans notre pays. Ce qui n’est pas nécessairement le cas de celui de nos jeunes diplômés. L’orientation universitaire, depuis longtemps tout aussi informatisée, les enverra dans des filières déterminées par leurs résultats, et les notes obtenues dans les différentes matières. L’automatisation ne se résumant pas aux sms, et au portail web du baccalauréat.
Reste à déterminer le futur de ces jeunes lauréats, qui, paraît-il, n’est pas des plus roses. Même si ce sont fatalement ceux qui auront opté pour les filières du style informatique ou télécommunication, qui se débrouilleront le mieux. Les autres ne seront pas nécessairement au bout de leurs peines. Mais après tout, quoi de plus naturel, après avoir reçu le résultat du bac par la téléphonie mobile, que de travailler dans un centre d’appels ?
lundi 23 juin 2008
Message du lundi matin : pour ce nouveau lundi, vous aussi, ayez le réflexe positif
Mais, le lendemain, autre verdict, impitoyable : "oulà ! Comme tu as mauvaise mine!" Ce constat vous fusille à bout portant, vous arrache à la position où vous vous croyez installé pour toujours. J'ai démérité de la caste des magnifiques, je suis un paria qui doit raser les murs et cacher à tous, mon teint brouillé.
Qui n'a jamais vécu cette violente chute de l'échelle des humeurs ? Qui n'a jamais subi la remarque inquisitrice d'un collègue : "Tu as les traits tirés! Tu n'as pas dormi de la nuit?" ou, "Tu as des petits yeux, ce matin","Tu as les joues creuses" ou encore "Tu as l'air très fatigué"?
La remarque blesse et vous vous seriez bien passé de la compassion de vos collègues. C'est vrai, il arrive qu'on soit fatigué, qu'on ait les traits tirés, qu'on ait pendant 1 ou 2 jours "un petit coup de pompe"... Mais il est inutile qu'on nous le fasse remarquer. Cela ne change rien à la situation. Au contraire, la compassion nous fige et il est encore plus difficile de sortir de notre état de fatigue.
Alors, pour ce nouveau lundi, vous aussi, ayez le réflexe positif: n'insistez pas sur la mine fatiguée de vos collègues, ne relevez que le bon, soulignez l'agréable couleur d'un chemisier, faites remarquer à l'autre qu'il semble en pleine forme... Avouez à votre collègue que vous avez appris beaucoup en lisant son dernier rapport ou que vous l'estimez pour son travail et ses compétences.
Ou... ne dites rien.
Bon début de semaine
TCT
dimanche 22 juin 2008
10 technologies qui vont "secouer" les TIC
Les critères de choix de ces 10 technologies se basent sur les réponses à trois questions:
- quelle technologie aura le plus d'impact sur le modèle économique et la manière dont les utilisateurs l'adopteront?
- comment ces technologies vont-elles modifier les dépenses et quel sera l'impact sur les marchés TIC?
- quelles décisions devront prendre les entreprises pour minimiser les risques et maximiser les bénéfices de l'innovation?
Processeurs Multicore et Hybrid
Les architectures hardware évoluent vers l'usage de plusieurs processeurs (le "Multicore") en parallèle pour augmenter les performances d'un ordinateur par l'exécution de plusieurs tâches en même temps.
Au niveau logiciel, le passage des applications d'un système monoprocesseur à un système multiprocesseurs n'est pas automatique.
Les applications existantes doivent subir une importante révision afin qu'elles puissent utiliser la puissance de plusieurs processeurs en même temps. Sinon, un seul processeur sera utilisé et surchargé (les autres n'étant pas utilisés) et les performances des ordinateurs ne bénéficieront aucunement de l'avantage d'une telle architecture. Les nouvelles applications devront être conçues à la base pour fonctionner sur plusieurs processeurs (multithreaded applications).
Les performances des processeurs augmentent pratiquement tous les deux ans. Ils sont plus performants et moins chers. Les dimensions diminuent également et permettent la miniaturisation des équipements électroniques.
Une puce électronique contient de plus en plus d'éléments et la tendance est d'arriver au "system on a chip" (le système sur une puce électronique). Le seul frein actuel est lié à la dissipation de chaleur car plu
s il y a d'éléments sur une puce, plus il y aura de la chaleur à dissiper. L'échauffement de la puce doit être maintenu dans les limites raisonnables pour assurer un bon fonctionnement
Virtualisation
La virtualisation, comment ça marche? Une machine physique (un serveur, voire un PC ou un laptop) peut être divisée en plusieurs machines virtuelles (de plus petites capacités), indépendantes les unes des autres et chacune étant vue comme un container. Ainsi, une machine réelle physique peut contenir plusieurs containers. Dans son container, la machine virtuelle utilise son propre système d'exploitation et ses propres applications.
Certaines technologies permettent la "téléportation", c'est-à-dire le déplacement d'un container, avec le système d'exploitation et les applications,d'une machine physique à une autre machine physique sans perturber en rien le bon fonctionnant de la machine virtuelle.
Les vendeurs de logiciels intègrent l'installation des applications sur ces machines virtuelles en plus de l'installation classique sur des machines physiques.
La nouveauté pour les années à venir sera cettetendance vers "l'agrégation": la créationd'une machine virtuelle sur plusieurs machines physiques. Cette nouvelle machine virtuelle sera capable d'utiliser un système d'exploitation unique et les ressources de plusieurs machines réelles distribuées.
Cloud Computing et Cloud/Web Platforms
Le Cloud Computing est une nouvelle façon
d'aborder l'informatique où des fonctionnalités TIC, massivement évolutives et flexibles, sont fournies "as a service" à tr
avers les technologies Internet, via un "nuage" de serveurs vers une multitude d'utilisateurs externes. Dans ce nouveau modèle, tout est vu comme un service: l'application, l'infrastructure, l'information, le processus, la gestion de l'écosystème.
L'évolution de l'Internet vers le "Cloud Computing" bouleverse profondément le monde des TIC, depuis le fournisseur de service, jusqu'au consommateur. Le fournisseur de service ne pourra plus travailler comme il le fait maintenant. Il devra se spécialiser dans la création et le développement d'applications et de services en utilisant les "briques" informatiques disponibles dans les différentes plateformes "cloud/Web". Il devra seulement composer/assembler les services et les présenter au client avec un interface propre, spécifique.
Avec les plateformes "Cloud Computing", un fournisseur de services peut développer, héberger ou délivrer ses propres services, payables en fonction de l'usage et accessibles par Internet.
En plus, ces services doivent assurer la flexibilité, le partage des ressources et être évolutifs. Rien n'empêche un même fournisseur de service d'utiliser une ou plusieurs plateformes "Cloud Computing" pour réaliser ses applications composites (mashups) et les fournir aux clients. L'Internet deviendra un écosystème composé de plateformes "Cloud/Web Computing" utilisé par des tiers (les fournisseurs de services) afin d'assurer les services à la demande d'utilisateurs.
Une plateforme "Cloud/Web Computing" sera constituée d'accès vers:
- une API standardisée (pour la réalisation d'applic ations spécifiques);
- des formats de données;
- des formats et des descriptions de services (calcul, stockage, sécurité, gestion d'application, composant d'application, processus applicatif, pro ce ssus business, etc.).
Les précurseurs dans ce domaine sont les développeurs de SaaS [ SaaS (Software as a Service). Un nouveau modèle de déploiement d'application. Son hébergement et sa maintenance est assuré par le fournisseur de service. L'utilisateur s'y connecte par Internet et l'utilise comme un service. ] :
- Amazon propose déjà le stockage (via son service S3: Simple Storage Service) et la capacité de calcul en ligne (via son service EC2: Elastic Compute Cloud);
- Google a également été l'un des pionniers po ur ce type de service et continue avec GoogleApps Engine ou en partenariat avec d'autres entreprises;
- IBM, avec son programme Blue Cloud, ou vre d'immenses centres de cloud computing, nommés "data fields", partout dans le monde.
- Sun Microsystems, EMC² et HP annoncent des solutions dans le même style.
Mashups
Le "mashup" est un site Web ou une application qui présente un contenu provenant de différentes sources intégrées dans une présentation spécifique. Les prévisions Gartner annoncent ces "mashups" comme le modèle dominant à 80% sur le marché des applications d'entreprise en 2010.
Les "mashups" reposent notamment sur les technologies suivantes:
- API [ API (Application Program Interface). Interface (par langages de programmation), permettant à une application d'accéder à des appels système ou à d'autres programmes ] ;
- Web services [ Web services / Services Web. Développés sur base d'XML et des standards UDDI, WSDL et SOAP, les services Web permettent la mise à disposition d'applications prêtes à l'emploi via le Web, sans contrainte de plate-forme de développement. Ils permettent la communication entre applications et entreprises sur le Web ] call;
- JavaScript [ javascript. Langage de script pour navigateurs Web. A ne pas confondre avec Java, même si les deux sont apparentés. De nombreuses pages web contiennent des scripts en javascript qui s'exécutent sur l'ordinateur de l'internaute, par exemple pour vérifier les données entrées dans un formulaire ou pour afficher une date, etc ] ;
- Web feeds: RSS [ RSS / Rich Site Summary ou Really Simple Syndication. Standard basé sur le langage XML et permettant de partager les informations publiées sur un site Web avec d'autres sites ] , XML [ XML (eXtensible Markup Language). Langage de description et d'échange des documents structurés défini par le Consortium W3C en 1998. XML est en passe de devenir le format standard de stockage et d'échange de données, notamment pour les applications d'e-business ] et Atom [ atom. Format basé sur le standard XML permettant le partage et la syndication de contenus publiés sur le Web, comme par exemple les articles d'un blog. Atom poursuit les mêmes objectifs que RSS. Un flux Atom peut par exemple être repris dans un aggrégateur comme Netvibes ou iGoogle ] .
User Interface
Pour les interfaces utilisateur le slogan "Environment is the computer" semble être sur la bonne voie. C'est notamment le cas avec les futurs écrans réalisés avec des LEDs à base de matériels organiques (OLED [ OLed (Organic LED). Une nouvelle technologie d'écrans basée sur des molécules organiques composées de carbone, d'hydrogène, d'azote et d'oxygène. La caractéristique: légèreté, contraste impressionnant, reproduction parfaite des couleurs, faible consommation d'électricité, absence de système de rétro-éclairage, etc. ] ) ou plastiques, ou encore les écrans basés sur l'e-paper. Ces écrans peuvent utiliser un support flexible et/ou transparent, et offrir de nouveaux usages, inhabituels aujourd'hui, comme le pare-brise d'une voiture. Des écrans 3D feront également leur apparition sur le marché, à côté d'outils qui simulent l'odorat, le toucher, etc.
Une plateforme "Cloud/Web Computing" sera constituée d'accès vers:
- une API standardisée (pour la réalisation d'applicatio ns spécifiques);
- des formats de données;
- des formats et des descriptions de services (calcul, stockage, sécurité, gestion d'application, composant d'application, processus applicatif, processus business, etc.).
Les précurseurs dans ce domaine sont les développeurs de SaaS [ SaaS (Software as a Service). Un nouveau modèle de déploiement d'application. Son hébergement et sa maintenance est assuré par le fournisseur de service. L'utilisateur s'y connecte par Internet et l'utilise comme un service. ] :
- Amazon propose déjà le stockage (via son service S3: Simple Storage Service) et la capacité de calcul en ligne (via son service EC2: Elastic Compute Cloud);
- Google a également été l'un des pionniers pour ce type de service et continue avec GoogleApps Engine ou en partenariat avec d'autres entreprises;
- IBM, avec son programme Blue Cloud, ouvre d'immenses centres de cloud computing, nommés "data fields", partout dans le monde.
- Sun Microsystems, EMC² et HP annoncent des solutions dans le même style.
Mashups
Le "mashup" est un site Web ou une application qui présente un contenu provenant de différentes sources intégrées dans une présentation spécifique. Les prévisions Gartner annoncent ces "mashups" comme le modèle dominant à 80% sur le marché des applications d'entreprise en 2010.
Les "mashups" reposent notamment sur les technologies suivantes:
- API [ API (Application Program Interface). Interface (par langages de programmation), permettant à une application d'accéder à des appels système ou à d'autres programmes ] ;
- Web services [ Web services / Services Web. Développés sur base d'XML et des standards UDDI, WSDL et SOAP, les services Web permettent la mise à disposition d'applications prêtes à l'emploi via le Web, sans contrainte de plate-forme de développement. Ils permettent la communication entre applications et entreprises sur le Web ] call;
- JavaScript [ javascript. Langage de script pour navigateurs Web. A ne pas confondre avec Java, même si les deux sont apparentés. De nombreuses pages web contiennent des scripts en javascript qui s'exécutent sur l'ordinateur de l'internaute, par exemple pour vérifier les données entrées dans un formulaire ou pour afficher une date, etc ] ;
- Web feeds: RSS [ RSS / Rich Site Summary ou Really Simple Syndication. Standard basé sur le langage XML et permettant de partager les informations publiées sur un site Web avec d'autres sites ] , XML [ XML (eXtensible Markup Language). Langage de description et d'échange des documents structurés défini par le Consortium W3C en 1998. XML est en passe de devenir le format standard de stockage et d'échange de données, notamment pour les applications d'e-business ] et Atom [ atom. Format basé sur le standard XML permettant le partage et la syndication de contenus publiés sur le Web, comme par exemple les articles d'un blog. Atom poursuit les mêmes objectifs que RSS. Un flux Atom peut par exemple être repris dans un aggrégateur comme Netvibes ou iGoogle ] .
User Interface
Pour les interfaces utilisateur le slogan "Environment is the computer" semble être sur la bonne voie. C'est notamment le cas avec les futurs écrans réalisés avec des LEDs à base de matériels organiques (OLED [ OLed (Organic LED). Une nouvelle technologie d'écrans basée sur des molécules organiques composées de carbone, d'hydrogène, d'azote et d'oxygène. La caractéristique: légèreté, contraste impressionnant, reproduction parfaite des couleurs, faible consommation d'électricité, absence de système de rétro-éclairage, etc. ] ) ou plastiques, ou encore les écrans basés sur l'e-paper. Ces écrans peuvent utiliser un support flexible et/ou transparent, et offrir de nouveaux usages, inhabituels aujourd'hui, comme le pare-brise d'une voiture. Des écrans 3D feront également leur apparition sur le marché, à côté d'outils qui simulent l'odorat, le toucher, etc.
Une plateforme "Cloud/Web Computing" sera constituée d'accès vers:
- une API standardisée (pour la réalisation d'applications spécifiques);
- des formats de données;
- des formats et des descriptions de services (calcul, stockage, sécurité, gestion d'application, composant d'application, processus applicatif, processus business, etc.).
Les précurseurs dans ce domaine sont les développeurs de SaaS [ SaaS (Software as a Service). Un nouveau modèle de déploiement d'application. Son hébergement et sa maintenance est assuré par le fournisseur de service. L'utilisateur s'y connecte par Internet et l'utilise comme un service. ] :
- Amazon propose déjà le stockage (via son service S3: Simple Storage Service) et la capacité de calcul en ligne (via son service EC2: Elastic Compute Cloud);
- Google a également été l'un des pionniers pour ce type de service et continue avec GoogleApps Engine ou en partenariat avec d'autres entreprises;
- IBM, avec son programme Blue Cloud, ouvre d'immenses centres de cloud computing, nommés "data fields", partout dans le monde.
- Sun Microsystems, EMC² et HP annoncent des solutions dans le même style.
Mashups
Le "mashup" est un site Web ou une application qui présente un contenu provenant de différentes sources intégrées dans une présentation spécifique. Les prévisions Gartner annoncent ces "mashups" comme le modèle dominant à 80% sur le marché des applications d'entreprise en 2010.
Les "mashups" reposent notamment sur les technologies suivantes:
- API [ API (Application Program Interface). Interface (par langages de programmation), permettant à une application d'accéder à des appels système ou à d'autres programmes ] ;
- Web services [ Web services / Services Web. Développés sur base d'XML et des standards UDDI, WSDL et SOAP, les services Web permettent la mise à disposition d'applications prêtes à l'emploi via le Web, sans contrainte de plate-forme de développement. Ils permettent la communication entre applications et entreprises sur le Web ] call;
- JavaScript [ javascript. Langage de script pour navigateurs Web. A ne pas confondre avec Java, même si les deux sont apparentés. De nombreuses pages web contiennent des scripts en javascript qui s'exécutent sur l'ordinateur de l'internaute, par exemple pour vérifier les données entrées dans un formulaire ou pour afficher une date, etc ] ;
- Web feeds: RSS [ RSS / Rich Site Summary ou Really Simple Syndication. Standard basé sur le langage XML et permettant de partager les informations publiées sur un site Web avec d'autres sites ] , XML [ XML (eXtensible Markup Language). Langage de description et d'échange des documents structurés défini par le Consortium W3C en 1998. XML est en passe de devenir le format standard de stockage et d'échange de données, notamment pour les applications d'e-business ] et Atom [ atom. Format basé sur le standard XML permettant le partage et la syndication de contenus publiés sur le Web, comme par exemple les articles d'un blog. Atom poursuit les mêmes objectifs que RSS. Un flux Atom peut par exemple être repris dans un aggrégateur comme Netvibes ou iGoogle ] .
User Interface
Pour les interfaces utilisateur le slogan "Environment is the computer" semble être sur la bonne voie. C'est notamment le cas avec les futurs écrans réalisés avec des LEDs à base de matériels organiques (OLED [ OLed (Organic LED). Une nouvelle technologie d'écrans basée sur des molécules organiques composées de carbone, d'hydrogène, d'azote et d'oxygène. La caractéristique: légèreté, contraste impressionnant, reproduction parfaite des couleurs, faible consommation d'électricité, absence de système de rétro-éclairage, etc. ] ) ou plastiques, ou encore les écrans basés sur l'e-paper. Ces écrans peuvent utiliser un support flexible et/ou transparent, et offrir de nouveaux usages, inhabituels aujourd'hui, comme le pare-brise d'une voiture. Des écrans 3D feront également leur apparition sur le marché, à côté d'outils qui simulent l'odorat, le toucher, etc.
Différents outils seront disponibles pour la communication avec les machines intelligentes du futur:
- la communication vocale pour donner des ordres d'exécution;
- le GSM (l'équipement mobile intelligent);
- les consoles de jeux;
- les claviers virtuels;
- les "agents" intelligents (Intelligent Agents);
- la reconnaissance gestuelle;
- les habits intelligents (T-shirt et vestes dotés d'éléments sensitifs, des capteurs, etc.);
- etc.
Social networks et Social software
Partager le savoir est le pouvoir: telle est la devise de la nouvelle génération des "digital native", c'est-à-dire les jeunes qui ont grandi avec les outils de communication et de collaboration, et qui ont fait évoluer la toile vers cette "alchimie des multitudes " ou "l'intelligence collective". Gartner définit les logiciels spécifiques de "Social Networking" comme le "Yin et le Yang" des interactions informelles.
Les logiciels spécifiques pour les réseaux sociaux fournissent un environnement ouvert et gratuit qui:
- stimule une large participation par des interactions informelles;
- agrège ces interactions dans une structure qui reflète une attitude collective et le savoir des participants: opinions, commentaires, préférences, intérêts, etc.
Parfois, une telle plateforme représente une collection de données de toutes sortes qui sont partagées par un groupe en accès libre (shared repository). Le résultat est tout aussi surprenant: une co-création et un co-filtrage comme le montre l'exemple de Wikipédia.
Ubiquitous Computing
Pour mieux illustrer ce concept, on peut se souvenir de l'idée émise par Mark Weiser de Xerox Park: "En 1960 de milliers de personnes utilisent un seul ordinateur; dans le futur une seule personne utilisera de milliers d'ordinateurs". On y est presque!
Le concept d'Ubiquitus Computing (omniprésence de l'intelligence informatique) implique que:
- les ordinateurs deviendront des simples objets (l'ordinateur de bord dans les automobiles est devenu un simple objet caché, accessible avec quelques touches);
- beaucoup d'objets vont communiquer entre eux;
- les données et les préférences vont suivre l'utilisateur;
- la connectivité change (fixe, mobile, permanente, temporaire, etc.);
- l'emplacement de l'ordinateur n'a plus d'importance. On se connecte de n'importe où et avec n'importe quel équipement (location awareness);
Tout ces ordinateurs se trouvant n'importe où doivent être connectés entre eux par des réseaux fibrés, mobiles ou sans fil. Les données doivent d'être accessibles de partout et via n'importe quel équipement. Les ordinateurs placés dans les objets utilisables tous les jours peuvent créer un meilleur comportement, plus naturel ou plus intuitif. On ne les verra ou percevra plus comme des ordinateurs. Ils seront pratiquement invisibles tout en étant plus complexes.
Contextual Computing
Les services enrichis avec des données contextuelles sont déjà disponibles sur le marché, sur les portails web, les applications mobiles et les solutions de communication unifiées. Le logiciel s'adapte à une situation spécifique de l'utilisateur.
Les pionniers en la matière sont notamment:
- GeoVector, qui combine les images avec des services de localisation pour créer des nouvelles opportunités commerciales;
- Geo-Tracking, qui suit le mouvement des participants avec les techniques GPS;
- NTT DoCoMo: le système de paiement mobile démontre l'émergence des équipements qui utilisent plusieurs protocoles de communication mobile (GSM, GPS, HSDPA [ HSDPA / 3.5 G (High Speed Downlink Packet Access). Evolution de la technologie 3G (UMTS), standardisée dans la version de la norme WCDMA-3GPP Release 5. Cette technologie concerne le lien descendant, du réseau vers le terminal, à haut débit en mode paquets. Cette évolution permet d'atteindre un débit de 1,8 Mbits/s. Celui-ci évoluera vers 3.6 Mbit/s fin 2007. Son maximum théorique est de 14 Mbit/s ] , etc.);
- etc.
Augmented reality
Les nouvelles applications permettront d'amplifier et d'approfondir certains aspects de notre vie au bon moment ou dans la bonne situation, afin de générer des revenus. De nouveaux business devraient ainsi se mettre en place, comme par exemple:
- donner plus d'informations pour aider l'utilisateur dans son choix d'un restaurant;
- fournir en temps réel un guide pour la visite d'un musée;
- etc.
Ces nouveaux concepts vont générer des revenus basés sur:
- la localisation (le domaine militaire, les panneaux de signalisation routière, etc.);
- les objets (la réparation d'objets, les services de vérification et de validation, les soins de santé, etc.);
- les personnes (services de "check-in" pour les hôtels ou les aéroports, enregistrement des noms, etc.);
- la téléprésence (soins de santé, commerce, communautés, etc.).
Semantics
Toutes les informations sur le Web visent un public humain. Afin de rendre ces informations également accessibles pour les machines, il faut enlever toute ambigüité et donc mieux définir les données et la sémantique des relations.
Le "Semantic Web" est un Web articulé autour de données et d'un medium universel pour les échanges d'informations. Techniquement, le système devra reposer sur des normes sémantiques et des langages de balises pour décrire les éléments et les relations entre ces éléments.
Le "Semantic Web" est une vision à long terme. Les normes et les standards sont approuvés par le W3C.