La Tunisie jouit de plusieurs atouts : un environnement stable, un cadre de vie agréable, proximité de l'Europe et délais de livraison courts, un environnement favorable à l'investissement, libre accès aux marchés, ressources humaines qualifiées, infrastructure fonctionnelle sans cesse en amélioration, essor remarquable des investissements étrangers, un guichet unique pour simplifier toutes les procédures administratives, de nombreux avantages pour les entreprises totalement exportatrices, une législation claire et très favorable à l'investissement regroupée en un code unique, une véritable protection juridique pour l'investisseur, un marché de change avec une liberté de transfert…
Jouissant de tous ces atouts renforçant sa compétitivité, le site tunisien possède des secteurs porteurs tels que les industries mécaniques, les industries électriques et électroniques, les TIC, la plasturgie, le near shoring.
Jouissant de tous ces atouts renforçant sa compétitivité, le site tunisien possède des secteurs porteurs tels que les industries mécaniques, les industries électriques et électroniques, les TIC, la plasturgie, le near shoring.
Voici deux secteurs qui nous interessent particulierement :
Les TIC
S'il est une révolution qui a marqué l'ère post-industrielle, ça serait sans doute celle des technologies de l'information et de la communication. Consciente des enjeux socioéconomiques de cette révolution, la Tunisie s'est tout de suite imposée comme acteur majeur sur la liste des pays ayant mis à profit les TIC pour bâtir une société de savoir dont la dynamique de croissance est fortement animée par les activités de services à fort quotient intellectuel. L'organisation par l'ONU en 2005 à Tunis de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information a représenté, de l'avis des spécialistes, une marque de reconnaissance à l'égard de l'exceptionnelle croissance qu'a connue le secteur des TIC en Tunisie (24% en 2005).
Le secteur des TIC contribue actuellement à hauteur de 13,5 du PIB contre 8% en 2005 et seulement 2,5% en 2002. Alors qu'en termes d'emplois créés, le secteur enregistre l'un des taux les plus élevés en matière de recrutement de compétences hautement qualifiées (entre 3.000 et 4.000 par an). Côté investissement, le secteur bénéficie d'une attention particulière de la part des autorités tunisiennes et on retient le volume croissant des dépenses en infrastructure et en ressources humaines : près de 7.000 diplômés des filières des sciences de l'information et de la communication sont disponibles tous les ans sur le marché de l'emploi. Pour des compétences équivalentes à son collègue européen, l'ingénieur informaticien tunisien revient à un coût 4 fois moins cher.
L'éclosion d'activités en relation directe avec les TIC n'est plus aujourd'hui à porter au crédit des seules entreprises tunisiennes, mais également des entreprises étrangères qui n'ont pas hésité longtemps pour élire domicile en Tunisie pour le développement de solutions informatiques ou autres activités dont les clients sont souvent des grands noms de l'industrie mondiale.
S'il est une révolution qui a marqué l'ère post-industrielle, ça serait sans doute celle des technologies de l'information et de la communication. Consciente des enjeux socioéconomiques de cette révolution, la Tunisie s'est tout de suite imposée comme acteur majeur sur la liste des pays ayant mis à profit les TIC pour bâtir une société de savoir dont la dynamique de croissance est fortement animée par les activités de services à fort quotient intellectuel. L'organisation par l'ONU en 2005 à Tunis de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information a représenté, de l'avis des spécialistes, une marque de reconnaissance à l'égard de l'exceptionnelle croissance qu'a connue le secteur des TIC en Tunisie (24% en 2005).
Le secteur des TIC contribue actuellement à hauteur de 13,5 du PIB contre 8% en 2005 et seulement 2,5% en 2002. Alors qu'en termes d'emplois créés, le secteur enregistre l'un des taux les plus élevés en matière de recrutement de compétences hautement qualifiées (entre 3.000 et 4.000 par an). Côté investissement, le secteur bénéficie d'une attention particulière de la part des autorités tunisiennes et on retient le volume croissant des dépenses en infrastructure et en ressources humaines : près de 7.000 diplômés des filières des sciences de l'information et de la communication sont disponibles tous les ans sur le marché de l'emploi. Pour des compétences équivalentes à son collègue européen, l'ingénieur informaticien tunisien revient à un coût 4 fois moins cher.
L'éclosion d'activités en relation directe avec les TIC n'est plus aujourd'hui à porter au crédit des seules entreprises tunisiennes, mais également des entreprises étrangères qui n'ont pas hésité longtemps pour élire domicile en Tunisie pour le développement de solutions informatiques ou autres activités dont les clients sont souvent des grands noms de l'industrie mondiale.
Le nearshoring
Jusqu'à un passé proche, la Tunisie représentait un site idéal pour l'implantation d'activités industrielles tournées vers l'exportation. Aujourd'hui, le pays se trouve également parsemé de centres de services partagés, unités de R&D et autres structures de production dont le capital de base est plutôt l'intelligence humaine.
Sur les 400.000 étudiants inscrits dans les universités et instituts tunisiens, près de 40.000 poursuivent des études en relation avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC). Alors que plus de 7.000 diplômés en ingénierie informatique et autres filières liées aux applications TIC sont mis annuellement sur le marché de l'emploi.
C'est ainsi que le facteur humain a constitué la première attraction pour les grosses boîtes internationales impliquées dans le BPO et le KPO pour faire de la Tunisie une plateforme régionale pour l'accueil des activités de services à forte valeur ajoutée.
Le multilinguisme des diplômés tunisiens conjugué à une proximité culturelle de l'Europe constitue un plus non moins important dans la consolidation du positionnement de la Tunisie en matière de nearshoring. L'infrastructure mise en place répond parfaitement aux besoins de l'entreprise moderne et permet une réactivité du reste très recherchée par une entreprise évoluant sous des conditions de concurrence très exigeantes.
Dans une récente étude réalisée par le cabinet de conseil international Ernst & Young pour le compte de FIPA Tunisia, il ressort que les secteurs clés de l'économie du savoir recèlent des opportunités certaines pour les investissements directs étrangers. Intitulée «Economie du savoir et attractivité de la Tunisie en matière d'IDE», l'étude a démontré que les cinq années venir vont connaître un envol remarquable des IDE à fort quotient d'innovation (IQ) en Tunisie. L'attractivité de la Tunisie serait, de ce fait, marquée par l'émergence de secteurs jusqu'ici peu familiers du sol tunisien.
Les centres de services partagés, les TIC, les sciences de la vie et l'électronique embarquée sont des segments dont la Tunisie dispose d'avantages compétitifs non indéniables par rapport aux pays de la concurrence, démontre l'étude qui s'est basée sur des comparaisons internationales dans ses conclusions.
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