En effet, les chiffres ont démontré que 400.000 étudiants poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur en Tunisie, en 2008 et dont 10% sont dans la branche des TIC à savoir 40.000 étudiants, soit un taux de 2 fois plus que la moyenne des pays de l'OCDE.
A noter que la région de Sfax dispose du taux des étudiants le plus élevé dans la branche TIC, avec 7.000 étudiants en 2008, ce qui explique entre autres, le lancement d'un Pôle Technologique El Ons à Sfax www.it-sfaxpark.rnrt.tn.
La Tunisie dispose chaque, année, de 8.000 à 12.000 diplômés en TIC, de différents types : Ingénieur, maîtrisard ou technicien supérieur, avec un avantage compétitif de 5 fois plus que l'Europe au niveau du salaire pour une compétence égale.
Donc, la compétence, la jeunesse, la proximité, la maîtrise des langues française et anglaise, la mobilité définitive ou ponctuelle, et la facilité de l’adaptation sont autant d'atouts, attractifs pour les IDE dans le secteur des TIC en Tunisie.
L'étude de la FIP dont on n'a pas eu accès malheureusement au niveau de TA et dont les conclusions ont été seulement rapportées par l'Agence TAP, intitulée "Economie du Savoir et attractivité de la Tunisie en matière d'IDE", montre que dans les 5 années à venir, la Tunisie va connaître un envol très prononcé des IDE à fort quotient d'innovation IQ.
La Tunisie connaîtra même l'émergence de nouveaux secteurs jusqu'ici peu familiers du contexte économique tunisien.
En effet, les TIC, l'électronique embarquée, les sciences de la vie, les centres de services partagés, les ASP, l'infogérance, les centres de support technique, la RD, la conception sont les nouveaux segments d'emplois et d'IDE, dont la Tunisie dispose d'avantages compétitifs par rapport à l'Europe, l'Afrique et les pays arabes, selon cette étude qui a été basée sur des comparaisons internationales dans ses conclusions.
Il reste dommage que la Tunisie ne cherche ni à développer son marché TIC intérieur ni à profiter de ce courant d'affaire et de compétences, qui seront orienté surtout vers l'off-shoring et vers l'exportation et particulièrement à l'Europe.
Il faut dépasser le stade d'emploi ou sous-traitant à celui de création, d'éditeur logiciel et intégrateur exportateur, seules gages pour une très grande plus value locale et non un simple pays de production à cause de la politique de salaires bas et de la faiblesse voulue du Dinar face aux monnaies fortes comme l'Euro et le Dollars.
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