Eviter les embouteillages, la pollution des villes, le stress des collègues, le bruit, les réunions assommantes, etc. Travailler chez soi, ou de n’importe quel endroit, sauf au bureau, pour beaucoup c’est le rêve. Certains en ont fait une réalité.
Asma, prestataire de services en comptabilité, travaille à distance avec ses clients du bâtiment. Secrétariat, comptabilité, en totale autonomie elle exécute ses tâches à la maison. Mondher , programmeur en informatique, développe ses logiciels depuis chez lui lorsqu’il ne souhaite pas se rendre au bureau. Grâce au télétravail, Hajer pu retrouver un emploi adapté à son handicap après 20 ans d’absence sur le marché du travail. Ces exemples ne sont évidemment pas les seuls. Tout porte à croire que la combinaison séduit de plus en plus de salariés même s’il est difficile d’avoir des données statistiques. Aucune étude locale n’a pour le moment été menée sur le sujet. “Mais on ne peut nier son existence ou son développement”.
Asma, prestataire de services en comptabilité, travaille à distance avec ses clients du bâtiment. Secrétariat, comptabilité, en totale autonomie elle exécute ses tâches à la maison. Mondher , programmeur en informatique, développe ses logiciels depuis chez lui lorsqu’il ne souhaite pas se rendre au bureau. Grâce au télétravail, Hajer pu retrouver un emploi adapté à son handicap après 20 ans d’absence sur le marché du travail. Ces exemples ne sont évidemment pas les seuls. Tout porte à croire que la combinaison séduit de plus en plus de salariés même s’il est difficile d’avoir des données statistiques. Aucune étude locale n’a pour le moment été menée sur le sujet. “Mais on ne peut nier son existence ou son développement”.
Alors, pourquoi pas vous ? Parce que tout le monde ne peut pas prétendre à ce mode d’organisation. Premier impératif : l’équipement technique doit être à la hauteur. S’appuyant avant tout sur les outils des technologies de l’information et de la communication (TIC), il est indispensable que les opérateurs poursuivent leurs efforts pour fournir partout une connexion haut débit. Le problème est ensuite culturel. Le télétravail atteint 7 % des actifs en France (1,5 million de télétravailleurs en 2004), alors qu’ils sont 15 % dans les pays d’Europe du nord. Et beaucoup plus aux Etats-Unis. Partir vivre loin de la ville et des bouchons en travaillant chez soi plusieurs jours par semaine. Le paradis ? Encore faut-il convaincre son employeur. Convaincre son patron .
Le troisième frein observé est sans doute le plus difficile à contourner. Celui qu’on appelle “la gouvernance en entreprise”. Car il faut encore convaincre votre employeur que vous serez aussi productif vendredi soir, au rendu de votre tâche, sans que celui-ci ai eu besoin de savoir le moindre détail de votre emploi du temps de la semaine .
En France, et à l’heure de la flexibilité, le salarié devient essentiellement mobile. Encore doit-il disposer de lieux adaptés au travailleur “nomade”. D’où l’idée pour développer plus rapidement le télétravail, de la mise en place d’un réseau de “sites numériques” (des points d’accès haut-débit dans les cafés, hôtels et restaurants, par exemple) répartis sur l’ensemble du territoire. Du côté des politiques, on annonçait le 14 juin dernier une mesure nouvelle pour remplacer le chèque-transport. Le Premier ministre francais a ainsi parlé d’une “aide directe” des employeurs à leurs salariés confrontés au coût élevé de leur trajet domicile-travail. En obligeant les entreprises à prendre en charge financièrement ce coût, l’Etat propose implicitement la première vraie mesure incitative en faveur du télétravail. Le gouvernement francais présentera en juillet un plan de relance du numérique en général, du télétravail en particulier. Enfin, le télétravail devrait susciter de nouveaux intérêts. “Si on veut jouer la carte du développement durable, il faudra bien laisser plus souvent sa voiture au garage”. Logique, en travaillant chez soi, on pollue moins...
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