C’est ce que révèle le rapport annuel du Forum économique mondial qui indique que dans le monde arabe, l’Algérie se tient au 12e rang derrière les Emirats arabes unis, le Qatar, la Tunisie, le Bahreïn, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Koweït, Oman, l’Egypte et le Maroc. L’Algérie se classe ainsi loin derrière la Tunisie et le Maroc, respectivement classés à la 35e et à la 74e place, alors que les Emirats arabes unis sont les mieux classés à l’échelle mondiale (29e), devançant nombre de pays asiatiques et occidentaux. La Lybie quant à elle est classée 105e et la Syrie 110e. Le Danemark est le pays le plus avancé en matière de développement technologique informatique, suivi par son voisin la Suède, puis par la Suisse, les Etats-Unis, Singapour, la Finlande, les Pays-Bas, l’Islande, la Corée du Sud et la Norvège. Les critères pris en considération dans ce classement tournent essentiellement autour du degré d’utilisation par les pays des technologies de communication, notamment Internet, qui montre que notre pays demeure en souffrance dans ce domaine, en plus du manque de ce qui est appelé « indicateurs de disposition réseaux », qui font référence au degré de disponibilité d’un pays à l’accession aux nouvelles technologies informatiques et à la participation à leur développement.Le rapport du Forum économique mondial pour l’année 2007-2008 constate que le niveau de prédisposition de l’Algérie à accéder à ces nouvelles technologies reste faible et qu’il est nécessaire d’injecter des investissements privés afin de propulser ce secteur. Contacté par le Jeune Indépendant, M. Guerar Younes, de l’Association des providers algériens, a déclaré que toutes les applications relevant du domaine du développement d’Internet sont à la traîne. « Le gouvernement avait fixé en 2003 l’objectif d’atteindre 3 millions d’abonnés à l’ADSL à l’horizon 2009. Nous ne sommes qu’à 10 % de ces objectifs », a-t-il déploré. De même pour l’opération Ousratic, où le gouvernement s’est engagé à doter 6 millions de familles de PC, « alors que la réalité est toute autre ». « Nous n’arrivons même pas à atteindre des objectifs fixés par nous-mêmes », regrette M. Younes, qui parle de « la nécessité de mobiliser nos compétences y compris celles de l’étranger ». Le retard enregistré par l’Algérie dans ce qui est appelé « la société de l’information » est dû, selon M. Younes, au « manque de vision et de stratégie claire au niveau du gouvernement ».
Pour découvrir le classement mondial de l’utilisation des NTIC
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
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