Avez-vous remarqué que quand on se retrouve entre collègues à la buvette ou au café du coin, les "Tu as l'air en pleine forme aujourd'hui" tombent comment autant de roses??! . Attention: les roses ont des épines !
Un compliment apparemment anodin, a valeur de consécration: vous voilà, par la magie d'une phrase, placé au sommet de la hiérarchie des humeurs. Les autres ont décidé pour vous: vous afficherez aujourd'hui le visage serein et ouvert de la pleine forme !
Mais, le lendemain, autre verdict, impitoyable : "oulà ! Comme tu as mauvaise mine!" Ce constat vous fusille à bout portant, vous arrache à la position où vous vous croyez installé pour toujours. J'ai démérité de la caste des magnifiques, je suis un paria qui doit raser les murs et cacher à tous, mon teint brouillé.
Qui n'a jamais vécu cette violente chute de l'échelle des humeurs ? Qui n'a jamais subi la remarque inquisitrice d'un collègue : "Tu as les traits tirés! Tu n'as pas dormi de la nuit?" ou, "Tu as des petits yeux, ce matin","Tu as les joues creuses" ou encore "Tu as l'air très fatigué"?
La remarque blesse et vous vous seriez bien passé de la compassion de vos collègues. C'est vrai, il arrive qu'on soit fatigué, qu'on ait les traits tirés, qu'on ait pendant 1 ou 2 jours "un petit coup de pompe"... Mais il est inutile qu'on nous le fasse remarquer. Cela ne change rien à la situation. Au contraire, la compassion nous fige et il est encore plus difficile de sortir de notre état de fatigue.
Alors, pour ce nouveau lundi, vous aussi, ayez le réflexe positif: n'insistez pas sur la mine fatiguée de vos collègues, ne relevez que le bon, soulignez l'agréable couleur d'un chemisier, faites remarquer à l'autre qu'il semble en pleine forme... Avouez à votre collègue que vous avez appris beaucoup en lisant son dernier rapport ou que vous l'estimez pour son travail et ses compétences.
Ou... ne dites rien.
Bon début de semaine
TCT
Mais, le lendemain, autre verdict, impitoyable : "oulà ! Comme tu as mauvaise mine!" Ce constat vous fusille à bout portant, vous arrache à la position où vous vous croyez installé pour toujours. J'ai démérité de la caste des magnifiques, je suis un paria qui doit raser les murs et cacher à tous, mon teint brouillé.
Qui n'a jamais vécu cette violente chute de l'échelle des humeurs ? Qui n'a jamais subi la remarque inquisitrice d'un collègue : "Tu as les traits tirés! Tu n'as pas dormi de la nuit?" ou, "Tu as des petits yeux, ce matin","Tu as les joues creuses" ou encore "Tu as l'air très fatigué"?
La remarque blesse et vous vous seriez bien passé de la compassion de vos collègues. C'est vrai, il arrive qu'on soit fatigué, qu'on ait les traits tirés, qu'on ait pendant 1 ou 2 jours "un petit coup de pompe"... Mais il est inutile qu'on nous le fasse remarquer. Cela ne change rien à la situation. Au contraire, la compassion nous fige et il est encore plus difficile de sortir de notre état de fatigue.
Alors, pour ce nouveau lundi, vous aussi, ayez le réflexe positif: n'insistez pas sur la mine fatiguée de vos collègues, ne relevez que le bon, soulignez l'agréable couleur d'un chemisier, faites remarquer à l'autre qu'il semble en pleine forme... Avouez à votre collègue que vous avez appris beaucoup en lisant son dernier rapport ou que vous l'estimez pour son travail et ses compétences.
Ou... ne dites rien.
Bon début de semaine
TCT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire