vendredi 19 septembre 2008

Continental en Tunisie pour conserver des emplois en France .

Que voulez-vous, la vie est ainsi faite. Oui, il y a quelques jours l’avionneur européen, Airbus, par la voix du président d’EADS, atterrissait en Tunisie pour sauver ses emplois en France –en Allemagne. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de l'équipementier automobile allemand Continental qui envisage de délocaliser vers fin 2010 une grande partie de la production de son usine de Rambouillet (Yvelines) en France, ce qui entraînerait la suppression de quelque 400 emplois.
Que ce soit dans le cas d’Airbus ou de Continental, la donne est claire même si elle n’est pas simple : continuer à fabriquer sur place (Europe), et c’est l’hémorragie financière (cherté des matières premières) et surtout manque de compétitivité et à la longue la faillite… ou bien délocaliser une partie de la production, et c’est la pérennité de l’activité. C’est la règle de la mondialisation… de l’économie et des affaires.Pour le site allemand de Rambouillet (qui fabrique des radios et des systèmes de navigation pour l'automobile, mais qui souffre de la dégradation de la conjoncture dans le secteur), trois scénarii sont possibles : primo, transférer vers la Tchéquie sur un site Continental qui existe déjà ; secundo, une délocalisation pure et simple en Bulgarie (mais avec un inconvénient de taille, construire une usine) ; tertio, une solution tunisienne qui se situe entre les deux premières et consistant en l’achat d'une usine en Tunisie qui, selon le management de Continental, "travaillerait en tandem" avec Rambouillet, ce qui permettrait à ce dernier "de pérenniser" ses activités et donc de conserver ses emplois environ 600. Il faut reconnaître que ces trois scénarii comportent tous des avantages et des inconvénients, c’est au management de Continental de voir le site qui comporte moins d’inconvénients et plus d’avantages ; et là, nous pensons que le site Tunisie -du fait de l’existence de l’usine en question, de la disponibilité de la main-d’œuvre, un coût de travail salarial moins élevé…- ‘’pourrait sauver 600 sur employés français…’’. Ceci dit, la direction de l’équipementier allemand peut décider autrement et se dire, ‘’non nous ne voulons pas sauver ses emplois’’, et décider dans ce cas de délocaliser soit en Bulgarie soit en Tchéquie (perte d’environ 600 emplois, et un fort risque de disparition pure et simple du site français, et donc de ses emplois aussi).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Déja un rectificatif :
Les plans Bulgare et Tchèque supprimeraient 560 emplois sur 560 en production, tandis que le plan Tunisien supprimerait 400 emplois sur 560 dans un premier temps pour à terme également liquider la totalité des emplois de production.

Mais de source sûre, le board Allemand a déja fait son choix vers Brandys (Tchéquie). L'annonce officielle se fera mardi 30 septembre, mais la plupart des pertenaires externes sont déja informés.